Une implosion rarement vue: Un bilan désastreux pour les Eagles

Une implosion rarement vue: Un bilan désastreux pour les Eagles

Dimanche, les Cowboys ont connu une sortie très gênante pour mettre un terme à leur bref passage en séries. Lundi soir, les Eagles ont réussi à faire encore pire, ce qui n’est pas peu dire.

• À lire aussi: Vers un autre chapitre de la rivalité Bills – Chiefs

• À lire aussi: Les partisans des Lions ont enfin droit au bonheur après 32 ans sans victoire en séries

• À lire aussi: Les Chiefs inébranlables face à dame Nature: la victoire face aux Dolphins a été acquise dans l’un des matchs les plus froids de l’histoire

Les Eagles, qui ont amorcé la saison en trombe avec un dossier de 10 victoires et une défaite, ont eu l’air de petits gars en culottes courtes devant les Buccaneers, s’inclinant au compte de 32-9.

Il y aura donc de nouveaux représentants pour la conférence nationale le 11 février au Super Bowl. Les Eagles, finalistes l’an dernier et revenant cette année avec un alignement encore fort intéressant, ont connu une implosion rarement vue auparavant, avec six défaites en sept matchs.

On se doutait bien que quelque chose clochait. Après tout, ils ont eu l’insigne honneur de devenir cette saison la première équipe depuis les Jets de 1986 à entamer une saison avec 10 victoires, sans la terminer avec 12 victoires. C’est dire à quel point le train a violemment déraillé en cours de route.

Contre les Buccaneers, les Eagles ont joué sans la moindre confiance. Le quart-arrière Jalen Hurts semblait souvent complètement perdu. Il était blessé à un doigt et dans les prochains jours, on apprendra sans doute que la blessure à un genou dont il se disait remis l’incommodait davantage qu’il a bien voulu le dire publiquement.

Il était aussi privé de sa cible de choix, AJ Brown. Voilà pour le rayon des excuses, mais n’oublions pas que certaines équipes ont connu bien pire cette saison au chapitre des blessures sans pour autant s’effondrer de la sorte.

À l’attaque, les Eagles n’ont pas converti le moindre troisième essai dans cette rencontre (0 en 9). Ils n’ont jamais trouvé de solution pour contrer le blitz des Eagles, tentant trop souvent de courtes passes à la ligne de mêlée. À l’exception de DeVonta Smith, aucun receveur n’a représenté une menace. Le jeu au sol n’a généré que 42 verges.

L’attaque s’est constamment retrouvée le dos au mur, amorçant une seule séquence à l’extérieur de sa ligne de 25. Bref, vous voyez le portrait, c’était pathétique à tous les niveaux offensivement.

Sur les lignes de côté, la frustration chez les Eagles semblait extrême, notamment à l’endroit de Jalen Hurts. Il y a peut-être même lieu de croire que l’implosion ne fait que commencer.


Getty Images via AFP

Une défense brisée

Une seule chose a fait plus mal aux yeux à regarder que l’attaque des Eagles et c’est leur défense.

Le site analytique Pro Football Focus leur a attribué huit plaqués manqués. On va se fier à leur expertise, mais l’évaluation apparait conservatrice tellement les joueurs défensifs des Eagles ont eu l’air de pauvres gamins intimidés dans la cour d’école.

Les Buccaneers ont gagné 307 verges par les airs et 119 au sol. Ce n’est même pas le prolifique receveur Mike Evans qui a causé les dégâts, mais des jeunes comme Cade Otton (8 réceptions, 89 verges) et Trey Palmer (1 réception, 56 verges, 1 touché).

Pour le quart-arrière Baker Mayfield, c’était un grand moment de rédemption. À la fin de la dernière saison, après des passages peu convaincants en Caroline et à Los Angeles, il semblait en voie de devenir un réserviste de carrière.

Durant l’hiver, il a accepté un contrat modeste pour tenter de se relancer à Tampa. Il a gagné son pari et sa performance fait en sorte qu’il a mis toutes les chances de revenir l’an prochain avec un bien meilleur contrat en poche.

Et en passant, lui aussi, jouait en dépit d’une blessure (genou)…

La fin de Sirianni ?



Une sortie honteuse pour les Eagles

Getty Images via AFP

Les Buccaneers poursuivront leur route à Detroit face aux Lions et les Eagles retournent penauds à la maison avec un million de questions à répondre. La première sera reliée à la sécurité d’emploi de l’entraîneur-chef Nick Sirianni.

Oui, ça semble impensable en sachant qu’à ses trois saisons, il a mené les siens en séries, dont une fois au Super Bowl, pas plus tard que l’an dernier. L’effondrement catastrophique de son équipe représente toutefois une tache énorme à son dossier et dans les derniers jours, des rumeurs ont émané à l’effet qu’une sortie expéditive en séries pourrait lui coûter son poste.

Il ne s’est certes pas aidé en retirant le contrôle de la défensive à son coordonnateur Sean Desai pour refiler les opérations à Matt Patricia. Sous sa férule
#Une #sortie #honteuse #pour #les #Eagles
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.