La campagne d’Alain Berset en vue de son élection au secrétariat général du Conseil de l’Europe commence la semaine prochaine. L’ancien conseiller fédéral se rendra à Strasbourg, siège de l’institution, afin de prendre des contacts qui lui seront utiles d’ici au vote de l’assemblée, agendé entre le 24 et le 28 juin prochain.
En Suisse, la candidature du Fribourgeois crée un début de tiraillement. C’est surtout au Centre que les dents grincent. Son président, Gerhard Pfister, et la sénatrice Marianne Binder-Keller, vice-présidente de la délégation suisse à Strasbourg, ont émis des doutes sur l’accueil qui sera réservé à un homme qui «ressent manifestement moins l’ivresse de la guerre chez la Russie mais plutôt chez ceux qui veulent aider l’Ukraine à défendre son pays avec des armes». L’Argovienne fait ainsi référence à une interview d’Alain Berset parue en mars 2023 dans la NZZ dimanche, dans laquelle il parlait de «Frénésie de guerre», soit de «frénésie guerrière» dans certains cercles helvétiques. Un choix des mots que le Fribourgeois avait regretté peu après.
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