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Affaire Moretton : soupçons de parjure et enquêtes préliminaires ouvertes

by Nouvelles
Affaire Moretton : soupçons de parjure et enquêtes préliminaires ouvertes

Le parquet de Paris a confirmé, mardi 16 janvier, à l’Agence France-Presse (AFP) et au Mondeavoir ouvert, six jours plus tôt, plusieurs enquêtes préliminaires sur la base des signalements pour parjure envoyés à la justice par la commission d’enquête parlementaire sur les défaillances des fédérations sportives (malversations, violences sexistes et sexuelles).

Alors que ladite commission doit rendre public son rapport, le 23 janvier, sept dirigeants sportifs sont dans le viseur de la section presse et libertés publiques du parquet : ils sont soupçonnés par les députés d’avoir menti lors de leur audition sous serment.

Parmi les personnalités ciblées, Gilles Moretton sort du lot. Président de la Fédération française de tennis (FFT) depuis 2021, il est ciblé par la commission d’enquête pour un parjure supposé concernant des éléments financiers.

Le 27 octobre 2023, M. Moretton a notamment tordu les faits concernant la rémunération d’Amélie Oudéa-Castéra – soit 356 440 euros net perçus en 2021, et un salaire annuel brut de 500 000 euros, prime d’objectif comprise – lorsque la ministre de l’éducation et des sports – qui traverse actuellement une zone de turbulences en raison de ses justifications sur la scolarisation de ses enfants à l’école privée Stanislas à Paris – était directrice générale de la FFT (de mars 2021 à mai 2022).

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Le patron de la fédération, visé par une enquête préliminaire du Parquet national financier pour « corruption » et « détournement de biens publics », a faussement indiqué aux députés qu’« AOC » a touché une rémunération « pas très éloignée » de son prédécesseur à la FFT, Jean-François Vilotte. Or ce dernier était rétribué environ 23 000 euros net par mois, soit un montant très inférieur à celui touché (35 000 euros net par mois) par Mmoi Oudéa-Castéra. L’avocat de M. Moretton, Alain Jakubowicz, n’a pas souhaité faire de commentaire.

Un courrier rectificatif d’Amélie Oudéa-Castéra

Mmoi Oudéa-Castéra s’est également arrangée avec la vérité, le 16 novembre 2023, devant les députés, en évoquant sa rémunération. Dès le lendemain de son audition, elle avait envoyé un courrier rectificatif à la commission dans lequel elle admettait une « erreur ».

La ministre y reconnaissait que la FFT touchait bien des subventions publiques, contrairement à ce qu’elle affirmait la veille devant les députés. « Il n’y a pas d’argent du contribuable derrière [ma] rémunération »avait-elle déclaré.

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« La ministre a échappé à un signalement à la justice pour parjure car elle a fait un courrier rectificatifassure la rapporteure Sabrina Sebaihi (Hauts-de-Seine, Ecologistes).Au moment de l’audition, elle n’a pas dit la vérité. Etait-ce un oubli ? Etait-ce volontaire ? »

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