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Ancien Ilva, nous allons vers une administration extraordinaire

by Nouvelles
Ancien Ilva, nous allons vers une administration extraordinaire

2024-01-16 22:16:24

Le divorce consensuel entre le gouvernement et ArcelorMittal est ignoré pour une solution moins traumatisante sur l’avenir de l’ancien groupe Ilva: l’exécutif dirigé par la Première ministre Giorgia Meloni se prépare actuellement à l’administration extraordinaire.

En effet, dans la soirée, le gouvernement a approuvé un décret-loi ad hoc visant à renforcer certaines mesures visant à protéger la continuité de la production et de l’emploi des entreprises en crise sous administration extraordinaire qui, pour le moment, ouvrirait la voie à une décision jugée par le gouvernement, d’après ce que nous savons, est désormais « inévitable ». Les marges de recomposition de la rupture dans l’affrontement semblent quasi inexistantes. Un épilogue, celui-ci, qui vient au terme d’une journée mouvementée qui a vu un échange d’accusations très dur entre les membres de l’Acciaierie d’Italia, sans aucune retenue.

Les signaux avant le sommet

Les signes d’une fumée étaient déjà arrivés avant la réunion au Palazzo Chigi, présidée par la Première ministre Giorgia Meloni, pour faire le point sur les négociations. Des sources d’Arcelor Mittal avaient en effet dénoncé peu de temps auparavant l’impasse dans la confrontation avec le gouvernement.. “ArcelorMittal continue de chercher une solution constructive, mais dans les négociations, Invitalia reste sur ses propres positions par rapport aux propositions avancées par Mittal”, était l’accusation filtrée par des sources proches de la multinationale franco-indienne qui avaient réitéré que l’objectif auquel le groupe franco-indien restait “celui de trouver une solution négociée comme alternative à une administration extraordinaire, préjudiciable tant aux affaires de l’Acciaierie d’Italia qu’à toutes ses parties prenantes”.

Mais Mittal a dénoncé de nombreux obstacles sur la voie de l’accord. Entre-temps, la demande “inacceptable” de Mittal de continuer à financer Acciaierie d’Italia en tant qu’actionnaire minoritaire, une hypothèse qui est viable pour eux, sans toutefois participer à la gestion du groupe. “Invitalia propose une dilution d’ArcelorMittal à 34%, à travers une augmentation de capital de 320 millions d’euros et la transformation en capital de l’emprunt d’actionnaire de 750 millions d’euros. Par conséquent, AM perdrait le contrôle conjoint et deviendrait un investisseur minoritaire, avec seulement une base “Ces deux propositions sont en principe acceptables pour A.Mittal”, expliquent toutefois les mêmes sources, indiquant le nœud du problème. “Invitalia demande que A.Mittal, en tant qu’actionnaire minoritaire sans aucune participation dans la gestion, continue à financer Adi à l’avenir. Cette demande n’est pas acceptable”, ont commenté les mêmes sources, révélant que “pour la participation aux ressources financières de Pour l’achat des usines, A.Mittal a proposé une contribution de 200 millions d’euros”.

Et puis, le fait qu’Invitalia, rapportaient encore des sources proches de Mittal, n’était pas disposée à acquérir la part résiduelle d’ArcelorMittal. “Depuis que le gouvernement a exprimé son souhait qu’ArcelorMittal se retire d’Adi AM, il a également proposé de vendre ses actions restantes directement à Invitalia ou à un autre investisseur approuvé par le gouvernement. Cependant, Invitalia n’est pas disposée à acquérir les actions d’Adi AM. Un .Mittal », ont-ils expliqué.

Invitalia : « ArcelorMittal a toujours refusé de participer au soutien du Plan Industriel »

La réponse de l’actionnaire public provient de sources proches du dossier: “Invitalia, opérant sur mandat du gouvernement, a toujours été disposée à soutenir l’entreprise et à explorer et poursuivre toute solution compatible avec la législation en vigueur, tant nationale que communautaire. ArcelorMittal a toujours refusé de participer au soutien du plan industriel approuvé à l’Assemblée même avec son vote favorable”, fut la contre-accusation.

Le gouvernement prépare donc l’administration extraordinaire et l’arrivée des commissaires : il renforce les outils disponibles en vue de l’échéance prévue pour demain avec A.Mittal, pour protéger la production et les travailleurs.

Et il prévoit, comme on l’explique depuis le Palazzo Chigi, garanties du fonds de licenciement extraordinaire: “Les travailleurs impliqués dans la sécurité et la maintenance des usines sont donc exclus du CIGS, pour leur permettre de rester opérationnels” et les industries liées qui craignaient une administration extraordinaire sont également rassurées. “Les dispositions, déjà incluses dans le système juridique, visant à protéger les petites et moyennes entreprises créancières restent inchangées”. Jeudi 18 janvier, ce sera le tournant avec les syndicats avec lesquels, comme l’explique Palazzo Chigi, “poursuivre la discussion entamée il y a quelque temps sur l’avenir de l’acier en Italie”. (par Alessandra Testio)



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