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Une récente diplômée du DEP en soins infirmiers se voit refuser un emploi en pleine pénurie de main-d’œuvre dans le réseau de la santé

by Nouvelles
Une récente diplômée du DEP en soins infirmiers se voit refuser un emploi en pleine pénurie de main-d’œuvre dans le réseau de la santé

Une récente diplômée du DEP en soins infirmiers se désole de s’être vu refuser un emploi au sein de son CISSS, sans aucune explication, en pleine pénurie de main-d’œuvre dans le réseau de la santé.

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«Toutes mes collègues sont rentrées le 9 janvier à l’hôpital. Moi je suis chez nous, sans revenu, à attendre… alors qu’on cherche des infirmières, ne comprend pas Tanya Olivier, âgée de 27 ans. Ils ne veulent pas me donner la raison du pourquoi.»

Elle témoigne à contrecœur, craignant d’être «barrée» du réseau. «Mais c’est comme si on me dit “oublie ça, ta vocation”», dénonce-t-elle.

Après deux ans d’études, la jeune femme a terminé son cours d’infirmière auxiliaire en décembre dernier, dit-elle. Elle a fait ses stages à l’Hôpital du Haut-Richelieu, à cinq minutes de chez elle, sans qu’un seul problème lui soit soulevé.

Elle espérait devenir candidate à l’exercice de la profession d’infirmière auxiliaire (CEPIA) pour le CISSS de la Montérégie-Centre. Mais sa candidature a été rejetée, sans explication.

À cause d’une dépression?

Elle se demande si elle a été écartée à cause d’une dépression en 2020, ne voyant rien d’autres pouvant faire ombrage à son dossier. Mmoi Olivier avait travaillé cinq mois comme aide de service au plus fort de la pandémie pour le même CISSS.

«J’ai attendu de me guérir. Puis, je me suis lancée dans [des études] que j’aime et que j’ai réussi haut la main […] On ne me donne même pas une chance», poursuit-elle.

Elle espère avoir des nouvelles de d’autres CISSS pour être CEPIA.

Elle pourra quand même passer l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec en mars prochain, sans un emploi temporaire, mais elle aurait aimé gagner en expérience terrain avant.

Si elle réussit l’examen, elle obtiendra son droit de pratique. Elle pourrait alors être embauchée dans une agence privée qui l’enverrait combler des postes vacants au sein du même CISSS qui l’a rejetée, illustre-t-elle en exemple.

“Aberrant”

Son père, Éric Olivier, ne dérougit pas. «C’est aberrant […] Tu as de la misère à embaucher du monde, mais quand tu en as, tu les niaises», rage-t-il.

Par courriel, Martine Lesage du CISSS de la Montérégie-Centre écrit ne pas pouvoir commenter pour des raisons de confidentialité. Elle ajoute que le CISSS ne donne pas «systématiquement les motifs des refus» aux candidats, tout en reconnaissant les «nombreux besoins à combler».

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