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La Bourse suisse termine en baisse due à la faiblesse inédite de la croissance chinoise

by Nouvelles
La Bourse suisse termine en baisse due à la faiblesse inédite de la croissance chinoise

Zurich (AWP) – La Bourse suisse a clôturé en baisse mercredi. L’atmosphère a été refroidie par la faiblesse sans précédent de la croissance chinoise l’année dernière au cours des 30 dernières années. Le SMI a évolué latéralement dans le rouge, cent points en dessous de son niveau de clôture de la veille, atteignant un creux de moins de 11’100 points avant de remonter légèrement et de finir au plus haut de la journée.

À New York, Wall Street a perdu du terrain en matinée. Les investisseurs semblent réaliser que les baisses de taux espérées de la Réserve fédérale américaine (Fed) pourraient intervenir plus tard que prévu.

Art Hogan, analyste pour B. Riley Wealth Management, a souligné que le consensus en faveur d’une baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed) dès le mois de mars est descendu à moins de 60% à l’ouverture “contre 80% à la fin de la semaine dernière, selon l’outil CME FedWatch”.

Ce recul des paris sur une baisse des taux promettait de s’accélérer en cours de séance après la publication de nouvelles données sur la consommation, plus dynamiques que prévu. En effet, les ventes au détail en décembre ont augmenté de 0,6% au lieu de +0,4% attendu.

À Davos, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’est pour sa part déclarée “moins optimiste” pour le commerce mondial cette année. La secrétaire générale Ngozi Okonjo-Iweala a énuméré “l’aggravation des tensions géopolitiques, les disruptions qu’on voit en mer rouge, sur le canal de Suez, le canal de Panama”.

Le SMI a terminé en recul de 0,72% à 11’148,56 points, avec un plus bas à 11’088,87 points et un plus haut à 11’148,56 points. Le SLI a cédé 0,95% à 1752,76 points et le SPI 0,71% à 14’523,78 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 23 ont reculé et sept ont avancé.

Straumann (+1,2%) devance Novartis (+0,9%), ainsi que Sandoz et Sonova (chacun +0,7%) sur le podium du jour. La Banque d’Amérique a relevé à “buy” de “neutral” sa recommandation pour Straumann et augmenté l’objectif de cours. Grâce à la forte demande en Chine et à la reprise dans l’orthodontie, le groupe devrait afficher une croissance organique de 12% sur l’exercice 2023.

Les deux autres poids lourds Nestlé (-0,2%) et Roche (bon -1,1%, porteur -1,1%) n’ont pas échappé à la tendance générale négative.

Geberit (-4,9%) a terminé lanterne rouge, derrière Julius Bär (-3,1%) et Lonza (-3,0%).EMS a réalisé un chiffre d’affaires de 3,08 milliards de francs suisses l’année dernière, en repli de 9,1% sur un an. La marge opérationnelle (Ebitda) est attendue à 30%. Il s’attend à une poursuite de la faiblesse de la conjoncture dans le secteur du bâtiment.

Morgan Stanley a abaissé l’objectif de cours de la banque privée zurichoise et confirmé “sous-pondéré”. La tendance à la faiblesse des recettes devrait se poursuivre et l’analyste s’attend à une réduction des prévisions pour 2024 de la part de la direction.

Le spécialiste genevois du luxe Richemont (-2,4%) publiera jeudi son chiffre d’affaires au troisième trimestre de son exercice décalé 2023/24 (octobre à décembre). Les analystes interrogés par AWP tablent sur des ventes entre 5,4 et 5,7 milliards d’euros.

Givaudan (-1,4%) a également souffert. Les autorités britanniques ont élargi leur enquête sur de supposées pratiques anticoncurrentielles dans le secteur du parfum, visant notamment les deux groupes Givaudan et Firmenich, depuis fusionné avec le néerlandais DSM.

Sur le marché élargi, DKSH (-1,9%) a entamé un “partenariat stratégique” avec Lipton Teas afin de développer la présence de la célèbre marque de thé, cédée en 2022 par Unilever au fonds CVC Capital pour 4,5 milliards d’euros, sur le marché australien.

Le producteur saint-gallois d’instruments de mesure Inficon (+2,1%) assure avoir largement réalisé l’année dernière ses ambitions tant en matière de recettes que de rentabilité.

Meyer Burger (-31,5%) a lancé un avertissement sur les résultats pour l’exercice 2023. Le fabricant de modules et panneaux solaires mise désormais sur les États-Unis et annonce l’abandon de la production de modules en Allemagne et prévoit la fermeture du site de Freiberg, qui emploie quelque 500 collaborateurs.

RP/AL

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