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Israël-Liban, escalade à la frontière : la guerre toujours plus proche ?

by Nouvelles
Israël-Liban, escalade à la frontière : la guerre toujours plus proche ?

2024-01-20 10:32:06

La guerre à Gaza est au centre d’une crise régionale qui risque d’exploser. Au Liban, Israël a ciblé des cibles du Hezbollah au plus profond du pays des Cèdres après les attaques répétées du « Parti de Dieu ». Une simple erreur de calcul pourrait rendre la situation incontrôlable.. Certains pensent qu’un conflit régional est déjà en cours (raids américains contre des cibles houthistes au Yémen, attaques iraniennes au Kurdistan irakien, en Syrie et au Pakistan et attaques de milices pro-iraniennes contre les forces américaines en Irak et en Syrie).

Les chancelleries s’emploient à éviter le pire au Liban, où plus d’un millier de soldats italiens sont déployés dans le cadre de la mission Unifil. L’objectif est de réduire les tensions le long de la Ligne bleue séparant Israël et le Liban..

“La guerre des hypothèses entre experts domine”

Mais, selon un éditorial du Jerusalem Post, il n’y aurait rien d’autre que des tentatives des Américains et des Français pour une sorte de solution diplomatique qui éloignerait le Hezbollah libanais de la frontière entre Israël et le Liban. “L’hypothèse de la guerre domine parmi les prédictions des experts et des analystes”, écrit le journal libanais Al Joumhouria, selon lequel un ambassadeur d’un pays européen aurait adressé des avertissements aux autorités libanaises car “la guerre approche du Liban” et nous sommes celui que le journal définit comme un moment « critique ».

Tout cela après plus d’une semaine, selon le journal libanais Al-Akhbar, l’envoyé américain Amos Hochstein (le même qui s’est arrêté à Rome ces derniers jours et a été reçu par Giorgia Meloni, qui s’est également entretenu avec le premier ministre Najib Miqati) a demandé aux responsables libanais de retirer les miliciens du Hezbollah “à sept kilomètres au-delà de la Ligne bleue”, et que l’armée de Beyrouth soit déployée à leur place “afin que” les Israéliens puissent rentrer chez eux dans le nord d’Israël. Par ailleurs, le correspondant aurait déclaré au journal : “Israël lancera une guerre contre le Hezbollah”. Le « Parti de Dieu » serait contre tout retrait. Israël semble penser à 30 kilomètres du fleuve Litani.

Des doutes sur les résultats de la diplomatie

Et le Jerusalem Post écrit que les responsables israéliens ne croient pas que le travail diplomatique en cours portera fruit, sceptiques quant au succès de la navette de l’envoyé américain ou français entre Jérusalem et Beyrouth. Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani est attendu au Liban jeudi prochain.

“Un retrait du Hezbollah du sud du Liban et son redéploiement au nord du fleuve Litani – lit-on dans le journal – auraient dû avoir lieu il y a plus de 17 ans” après la guerre de 34 jours au Liban “sur la base de la résolution 1701 du Conseil de Sécurité de l’ONU » et « cela n’est jamais arrivé ».

Mais, a souligné al-Akhbar, les Libanais exigent également la « pleine mise en œuvre » de cette résolution « des deux côtés de la frontière libano-israélienne » car « les obligations et les fardeaux imposés au Liban ne sont pas moindres que ceux imposés à Israël ». Selon le Jerusalem Post, “les options d’Israël sont limitées” ou “l’attaque préventive” qui serait cependant “perçue comme une agression israélienne non provoquée” ou encore “la stratégie qu’Israël a actuellement adoptée, qui consiste à attendre que les Américains et les Français apportent une réponse”. solution politique”, même si l’armée israélienne et le cabinet de guerre israélien estiment que “le Hezbollah ne changera pas”. Le journal, qui estime que 100 000 personnes ont été déplacées des communautés du nord d’Israël, n’exclut pas la création d’une “zone de sécurité” au sein du territoire israélien.

“Le compte à rebours pour la guerre au Liban a-t-il commencé ?”, titrait hier le quotidien panarabe Asharq Al-Awsat, parlant de ce qu’il considère comme une “escalade dangereuse des opérations militaires sur le front sud du Liban, avec des raids israéliens touchant cibles situées à environ 40 kilomètres de la frontière”. Et selon le journal, les partisans du Hezbollah estiment que « la proposition américaine équivaut à un coup d’État qui élimine tout ce que la résistance a réalisé ».

Missiles israéliens sur Wadi Saluki : « Première escalade »

Sur le terrain, cette semaine, l’armée israélienne a mené une série d’attaques contre des cibles du Hezbollah au plus profond du sud du Liban. Selon la télévision Hezbollah al-Manar, 30 missiles ont touché la région de Wadi Saluki, ce que le Washington Post décrit comme la première escalade depuis le début du conflit en octobre dernier après la terrible attaque du 7 octobre en Israël. Depuis Israël, ils ont parlé de “l’une des plus grandes attaques depuis le début de la guerre”.

Depuis le 7 octobre, le Hezbollah libanais a lancé de multiples attaques transfrontalières, même s’il semblerait qu’il se soit abstenu de mener des hostilités « généralisées ». Le 2 janvier, un membre du Hamas, Saleh al-Arouri, a été tué lors d’un raid à Beyrouth, dans une zone considérée comme un bastion du Hezbollah. Le lendemain, le chef du Hezbollah, Hasan Nasrallah, a menacé de « riposter » et de « punir ». Ainsi – selon Rym Momtaz de l’Institut international d’études stratégiques (IISS) cité par le Washington Post – le Hezbollah subit probablement des pressions pour réagir, mais doit aussi tenir compte de la situation économique précaire du Liban, frappé par une grave crise financière. “Une grande partie de la population libanaise ne peut même pas imaginer affronter une autre guerre – a-t-il dit – compte tenu de ce qu’elle traverse déjà en ce moment”.

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