Dans une déclaration, Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, a souligné son opposition à une “souveraineté palestinienne” à Gaza. Il estime que Israël doit garder “le contrôle de la sécurité” du territoire où des combats acharnés se poursuivent. Lors d’un entretien téléphonique avec le président américain Joe Biden, M. Netanyahu a expliqué que Israël doit “s’assurer que Gaza ne constituera plus une menace,” ce qui va à l’encontre de la demande de souveraineté palestinienne.
Le conflit, déclenché par une attaque sans précédent du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre, a mis à l’épreuve les relations entre Israël et les États-Unis sur la question d’une solution à “deux États”.
Joe Biden “croit toujours à la perspective et à la possibilité” d’un État palestinien, mais “reconnaît qu’il faudra beaucoup de travail pour en arriver là,” a indiqué la Maison Blanche après l’échange téléphonique.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a affirmé que “le droit du peuple palestinien” à un État doit être “reconnu par tous” et que tout “déni” est “inacceptable”.
Le conflit a eu pour conséquence la mort de 1 140 personnes, en majorité des civils, selon un décompte à partir de chiffres officiels israéliens. Une grande partie de ces victimes étaient des femmes, des enfants et des adolescents. De nombreuses personnes ont également été déplacées en raison de la guerre.
Le Premier ministre Netanyahu a rejeté les appels de l’ONU et de la communauté internationale pour un cessez-le-feu humanitaire.