Malgré les guerres et les destructions, elle a gardé son nom, donné sous forme de boutade par les militaires israéliens: la «route Philadelphie» sépare, sur un peu plus de 14 kilomètres, le sud de la bande de Gaza de l’Egypte. Ce corridor tracé dans le désert, large de quelques centaines de mètres, est revenu aujourd’hui au centre des polémiques sur le «jour d’après», ce jour où l’armée israélienne se retirera d’une bande de Gaza désormais largement en ruine.
«Le couloir de Philadelphie doit être entre nos mains. Il doit être fermé, affirmait fin décembre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Il ne peut pas y avoir d’autre arrangement qui garantisse le désarmement (de Gaza) que nous voulons.» Une perspective qui n’ulcère pas seulement les Palestiniens, mais aussi le voisin égyptien. Tout geste en ce sens «serait une très sérieuse menace» pour les relations entre les deux pays, répliquait lundi un responsable du gouvernement égyptien, Diaa Rashwan.
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