En effet, avec un mégawattheure qui se négocie actuellement à 27€ sur les marchés, les nouvelles sont bonnes et continuent à aller dans le bon sens. On rappelle qu’à la fin du mois d’octobre, on avoisinait encore les 60 € du mégawattheure. Une diminution par deux qui ne se ressent pas directement sur la facture pour plusieurs raisons. La première, c’est qu’une bonne partie du tarif que l’on paye est constituée de taxes, qui elles ne bougent pas.
Ensuite, tout dépend du type de contrat signé et quand. Un contrat fixe signé en octobre ou novembre a une durée d’un an si nous ne bougeons pas. Il est donc bon de le renégocier ou de changer de fournisseur pour obtenir les derniers tarifs. Pour le variable, c’est plus simple, les prix évoluent chaque mois avec le risque de voir notre acompte augmenter si les marchés repartent à la hausse.
On peut se demander également pourquoi la baisse structurelle des prix ne se ressent pas immédiatement sur la facture. En général, les tarifs des fournisseurs sont mis à jour tous les mois. En clair, un contrat signé aujourd’hui tiendra compte de l’état du marché pour l’ensemble du mois de décembre. Les contrats variables, et les acomptes, seront donc mis à jour début février. Pour les contrats fixes, c’est le tarif affiché au moment de la signature qui restera le même.
Il faut dire aussi que tous les fournisseurs ne sont pas réactifs pour modifier notre acompte. C’était le cas au moment des fortes hausses de prix mais moins maintenant. Le meilleur moyen pour payer l’acompte juste, c’est de relever nos compteurs chaque mois et de les communiquer à notre fournisseur. Certains jonglent aussi entre les contrats fixes et variables chez un même fournisseur pour profiter des évolutions.
Dernier conseil : attendons le début du mois de février pour signer un contrat fixe. A priori, les tarifs seront plus intéressants qu’actuellement.
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