2024-01-24 04:02:24
Après des spéculations sur les réseaux sociaux à propos d’un éclat saisissant visible le 18 novembre principalement au Pays basque – même si sa trace s’étendait à des centaines de kilomètres –, la Direction générale de l’armement (DGA) a indiqué avoir « réalisé avec succès un essai de lancement d’un missile M51 sans charge militaire depuis son siège social à Biscarrosse”, et que “la zone de retombées radioactives” c’était “à plusieurs centaines de kilomètres de toute côte.”
Neuf jours plus tard, un citoyen a demandé des explications au ministère des Affaires étrangères via le portail Transparence : il voulait savoir si les autorités espagnoles avaient été préalablement informées et quelle radioactivité a été mise en jeu.
L’instance dirigeante correspondante des Affaires étrangères a répondu le 4 décembre que le lancement était «notifié par la partie française par les voies militaires habituelles“, mais il a déclaré qu’il n’avait aucune “information concernant le détection du missile par les radars, radioactivité ou encore conduite d’essais nucléaires par la France à l’avenir au large des côtes espagnoles, des aspects qui dépassent la compétence de ce ministère”, même si “les démarches requises dans ces cas ont été réalisées”. En tout cas, il n’y a eu aucune communication publique de la part de l’Espagne, contrairement à ce qu’a fait le voisin français.
Le même citoyen a de nouveau demandé des informations, mais cette fois au ministère de la Défense, avec les mêmes doutes. Il a répondu deuxième chef d’état-major de l’Armée de l’Air et de l’EspaceJulio Nieto: «Suite aux instructions de l’Unité centrale d’information pour la transparence […]attribuant à la Défense la responsabilité exclusive de rendre compte de l’éventuelle détection du lancement par certains radars espagnols, cela signifie qu’une fois les contrôles correspondants effectués, “Il n’y a aucun enregistrement radar lié à la demande.”
La réponse ne convainc pas l’intéressé. “Nous avons le droit de savoir que nos radars militaires n’ont pas détecté ce lancement depuis la France qui a été vu par des milliers d’Espagnols, même à Badajoz”dénonce.
Mais cet épisode n’est pas un cas isolé. Le 26 juin à 22 heures, la France est devenue le deuxième pays occidental, après les États-Unis, à développer la technologie complexe de missiles hypersoniques avec le test de sa plateforme VMax. L’agence Reuters a rapporté que le procès impliquait “un statoréacteur transportant un missile hypersonique VMax”, lancé depuis le polygone d’essai de Biscarrose, dans le golfe de Gascogne, la même base de lancement du missile testé en Espagne à l’automne, et que certains ont confondu avec un OVNI. La DGA française a rapporté sur son site Internet que « un défi technique inédit qui prépare l’avenir de notre feuille de route nationale de l’hypervitesse. »
Depuis l’Espagne, des signes des progrès réalisés avec ce projectile moderne indétectable par les radars ont été capturés. Cela a été récemment raconté sur X (Twitter) par Richard Cordaro, docteur en physique de l’Université d’Arizona. Selon le chercheur indépendant, grâce au magnétomètre de l’Èbre – l’observatoire géophysique de Roquetes (Tarragone) – et al “un historique d’anomalies” déterminé “par des tests russes”– la signature magnétique générée par le V-Max a pu être détectée.
Un serpent lumineux dans le ciel, le précédent de juin dernier
Ce n’est pas la première fois que des phénomènes – supposés – étranges, originaires de notre voisin français, suscitent l’inquiétude de ce côté des Pyrénées. En juin dernier, d’étranges silhouettes dans le ciel en forme de serpent lumineux ont pu être vues de la Catalogne au Pays Basque –Lekeitio, Ondarroa et Deba–, avec pour conséquence un volume d’inconnues sur les réseaux sociaux. Parce que personne n’avait d’information au début. Les traînées de condensation, semblables à celles habituellement laissées par les avions, bien que beaucoup plus groupées et en plus grande quantité, ont été clairement visibles en Navarre, en Aragon, au Pays basque et en Catalogne.
C’est la Direction générale de l’armement (DGA) française qui a une nouvelle fois mis fin au mystère en assurant qu’il s’agissait bien du lancement d’un missile, envoyé – dans le respect des normes internationales – depuis le centre d’essais de missiles DGA Essais de Biscarrose. Tout comme les derniers épisodes qui ont révélé les contradictions entre les ministères de la Défense et des Affaires étrangères de notre pays.
La France a ainsi testé pour la première fois son véhicule à glissement hypersonique (HGV) de fabrication locale, un type d’ogive pour missiles balistiques capable de manœuvrer librement et de planer à vitesse hypersonique.
Les sources françaises ont assuré que c’est la DGA qui “a coordonné et réalisé avec succès l’essai sans charge militaire”. Un missile hypersonique que la France testait dans la stratosphère près du golfe de Gascogne et dont l’objectif est de développer une technologie capable d’échapper aux défenses aériennes les plus sophistiquées.
La spéculation s’est poursuivie pendant un certain temps, les tweeters élaborant des théories. « Vous êtes nombreux à m’écrire à propos d’un curieux nuage apparu aujourd’hui dans le ciel [26 de junio] Au crépuscule. “Non seulement cela a été vu au-dessus de Pampelune, mais cela a également été observé à Toulouse”, a écrit Arnaitz Fernández, physicien et météorologue, avant d’ajouter : “J’ai des doutes sur ce que cela pourrait être.”
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