Pourquoi la solidarité avec Israël est un crime en Turquie

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Dans cet épisode de podcast :

Il s’agit peut-être de l’une des célébrations de buts les plus marquantes de l’histoire du football turc, estime le correspondant Volker Pabst. Le footballeur israélien Sagiv Jehezkel du club de première division d’Antalyaspor a levé sa main bandée devant les caméras de télévision après son égalisation lors du match contre Trabzon le 14 janvier. Il montre : une étoile de David, la date du 7 octobre et « 100 jours ». Jehezkel rappelle ainsi le massacre du Hamas 100 jours plus tôt. Quelques heures plus tard, Jehezkel a dû fuir la Turquie et chercher un nouveau club.

Dans le dernier épisode de « NZZrakt », Volker Pabst explique pourquoi en Turquie, la solidarité avec Israël constitue aujourd’hui un grave délit. Les relations entre la Turquie et Israël sont dans une spirale descendante depuis le début de la guerre, dit Pabst. D’un côté, il existe une grande solidarité avec les Palestiniens au sein de la population turque, mais de l’autre, le président Erdogan veut se présenter comme un défenseur de tous les musulmans.

Dans cette situation, même le geste de solidarité d’un footballeur israélien avec sa patrie est une violation des « sensibilités nationales », a déclaré Volker Pabst. Et dans la situation tendue actuelle, il y a des conséquences criminelles

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