Près d’un an après la crue printanière, plus du tiers des personnes inondées percevaient encore leur santé mentale comme mauvaise ou passable et présentaient de la détresse psychologique. Ces symptômes étaient six fois plus présents que chez les résidants des mêmes régions épargnés par la montée des eaux.
Après une autre année, les résidants inondés allaient mieux, mais demeuraient quatre fois plus nombreux à déclarer une santé mentale mauvaise ou passable et à présenter de la détresse psychologique.
Nous en avons discuté avec la Dconcernant Mélissa Généreux, chercheuse principale de l’étude et professeure à la faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke.
Près de deux ans après les évènements, des Québécois inondés affichaient toujours une moins bonne santé psychologique que les résidants des mêmes quartiers restés au sec. Est-ce significatif ?
Nos personnes inondées vont être quatre fois plus enclines à rapporter de la détresse psychologique ou à rapporter que leur santé mentale est de passable à mauvaise, soit une santé mentale jugée non positive. On dira ce qu’on voudra, mais par chez nous, on appelle ça un écart assez important, qui demeure au fil du temps.
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2024-01-27 09:39:04