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Nucléaire, voici les 20 centres italiens où se trouvent les déchets : 30% sont dans le Latium

by Nouvelles
Nucléaire, voici les 20 centres italiens où se trouvent les déchets : 30% sont dans le Latium

2024-01-28 13:18:47

En attendant que soit choisi le lieu où sera construit le dépôt national de déchets radioactifs, il existe actuellement en Italie plusieurs centres qui produisent ou détiennent ce type de déchets et assurent leur traitement et leur stockage. Les centres de médecine nucléaire, y compris les hôpitaux, sont importants en raison de leur grand nombre dans tout le pays. Ces installations conservent la plupart des déchets radioactifs qu’elles produisent jusqu’à leur désintégration complète, puis les éliminent comme déchets conventionnels. La part restante est versée aux exploitants du système de collecte et de gestion des déchets radioactifs médicaux et industriels, qui assurent leur stockage dans leurs dépôts temporaires en attendant, après traitement et conditionnement, leur transfert au dépôt national.

Où sont les sites nucléaires

Parmi les principales structures dans lesquelles sont produits et/ou stockés des déchets radioactifs – destinés au stockage national – en Italie figurent aujourd’hui les quatre centrales nucléaires en activité jusqu’à la fin des années 80 et maintenant en phase de déclassement (démantèlement) gérées par Sogin. à Trino (Vercelli), Caorso (Plaisance), Latina et Garigliano (Caserta). S’ajoutent quatre centrales du cycle du combustible en déclassement, toujours gérées par Sogin avec Enea : Eurex à Saluggia (Vercelli), Itrec à Rotondella (Matera), Ipu et Opec à Casaccia (Rome) et Fn à Bosco Marengo (Alexandrie). Encore : le réacteur de recherche d’Ispra (Varèse) ; sept centres de recherche nucléaire (Enea à Casaccia, Ccr d’Ispra, gisement Avogadro à Saluggia, LivaNova également à Saluggia, Centre d’énergie et d’études nucléaires Enrico Fermi de Milan, Université de Pavie et Université de Palerme). Enfin : les centres du service de gestion intégrée des déchets en activité (Nucleco à Casaccia, Campoverde à Milan, Protex à Forlì et celui qui n’est plus actif (le Cemerad à Tarente). Vingt centres qui représentent aujourd’hui la géographie des déchets radioactifs italiens.

Les déchets radioactifs diminuent

Selon les dernières données publiées en décembre par l’Inspection nationale de sûreté nucléaire et de radioprotection (ISIN), il y avait en Italie au 31 décembre 2022 31 159 mètres cubes de déchets radioactifs. Par rapport à 2021, ils sont en baisse : 653 m3 de moins. «Une baisse due non pas à la moindre production de déchets « civils » – médicaux et industriels – mais plutôt aux activités de traitement et de conditionnement des déchets radioactifs qui ont entraîné une réduction en volume », lit-on dans la note de l’Isin.

Dans la Latium 30% du total

La région qui détient la plus grande quantité de déchets radioactifs est le Latium, avec 9 591 m3 (30,78 % du total national), suivi de la Lombardie (6 462 m3 : 20,74 %), du Piémont (5 923 m3 : 19e, 01 %), de la Basilique (3 857 m3 : 12,38 %), Campanie (2 495 m3 : 8,01 %), Émilie-Romagne (1 167 m3 : 3,74 %), Toscane (1 038 m3 : 3,33 %) et Pouilles (625 m3 : 2,01 %).

En savoir plus

En chiffres absolus, la quantité augmente en Lombardie (+352 m3), dans le Piémont (+99 m3), en Basilicate (+ 25 m3), en Campanie (+ 5 m3) et en Toscane (+ 4 m3) ; elle diminue au contraire en Émilie-Romagne (- 713 m3) et dans le Latium (- 435 m3). Les Pouilles sont stables.



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