Fondation pour la justice environnementale | Le Conseil propose une Union européenne faible…

Fondation pour la justice environnementale |  Le Conseil propose une Union européenne faible…

L’Environmental Justice Foundation (EJF) se félicite que le Conseil ait pris position sur la proposition de règlement sur le travail forcé. Ce faisant, les décideurs ont surmonté un obstacle crucial sur la voie de la mise en œuvre de la première loi de l’UE autorisant l’interdiction des produits issus du travail forcé sur le marché de l’UE. Cependant, plusieurs problèmes restent en suspens.

Steve Trent, PDG et fondateur de l’Environmental Justice Foundation, a déclaré : « Grâce à cette législation, les décideurs ont la possibilité d’exercer un puissant effet dissuasif contre tout recours au travail forcé. L’Organisation internationale du travail rapporte que 28 millions personnes étaient soumises au travail forcé en 2021, un chiffre qui, selon eux, a augmenté « de manière significative » depuis 2016. Par conséquent, tous les efforts visant à conclure ce dossier avant la fin de cette législature doivent être salués. Toutefois, cela ne devrait pas se faire au prix d’une baisse des ambitions au-delà de ce qui permettra réellement de résoudre le problème. »

Même si le texte convenu par les États membres de l’UE n’a pas encore été publié, de sérieuses inquiétudes subsistent quant à d’éventuelles lacunes dans les conclusions du Conseil. communiqué de presse. «Les pays tiers ne devraient pas recevoir le feu vert pour ‘corriger leurs propres devoirs’. Si les autorités compétentes de l’UE ne sont pas en mesure de vérifier elles-mêmes l’authenticité des enquêtes, l’application de ces interdictions s’en trouverait sérieusement affaiblie. En particulier, on ne peut pas compter sur les gouvernements de pays tiers complices du travail forcé imposé par l’État pour mener des enquêtes impartiales. Les inspections sur le terrain dans les pays tiers devraient rester de la responsabilité des autorités de l’UE. Toutefois, nous reconnaissons que lorsque des pays tiers ne coopèrent pas avec les autorités de l’UE dans le cadre de ces enquêtes, ces informations devraient être sérieusement prises en compte lors de la prise de décisions d’interdiction de produits.

« La coopération internationale entre l’UE et les pays tiers sera cruciale pour que le règlement puisse s’attaquer de manière significative au problème du travail forcé, et pas seulement à ses symptômes, mais cela ne devrait pas aller jusqu’à obliger les pays tiers à mener des enquêtes. De plus, l’exploitation ne se limite pas à un seul produit. Il sera présent sur l’ensemble d’un site de production. Par conséquent, des interdictions devraient également être envisagées non seulement pour des produits individuels, mais aussi pour des groupes de produits apparentés pouvant être retracés jusqu’au même site.

« Enfin, le travail forcé constitue une menace existentielle pour les entreprises européennes respectueuses des lois, qui ne peuvent pas rivaliser avec des pratiques illégales et moralement en faillite. Les opérateurs qui exploitent leur main-d’œuvre peuvent réduire massivement leurs coûts, obtenant ainsi un avantage injuste en vendant des produits sous-cotés par rapport à leurs concurrents lorsqu’ils vendent des produits sur le marché unique de l’UE. Dans la perspective des négociations du trilogue, les décideurs devraient reconnaître que plus le marché unique de l’UE reste ouvert aux produits du travail forcé, plus la menace pour les emplois européens sera grande.»

PREND FIN

Notes aux rédacteurs

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2024-01-29 18:31:50
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