le livre de Roberto Napoletano – Corriere.it

le livre de Roberto Napoletano – Corriere.it

2024-01-29 16:08:47

De GIANCRISTIANO DESIDERIO

L’essai “Le Cygne Noir et le Chevalier Blanc” est de retour dans une édition mise à jour pour le navire de Thésée, un “journal de la grande crise”

La nouvelle édition révisée et mise à jour du livre de Roberto Napoletano, Le Cygne Noir et le Chevalier Blanc (Le Navire de Thésée), peut-être un résumé efficace dans le titre d’une chanson de Vasco Rossi, que l’auteur ne mentionne naturellement pas car, à juste titre, il se concentre sur Silvio Berlusconi, Mario Draghi, Giorgio Napolitano mais aussi Alcide De Gasperi, Konrad Adenauer et Robert Schuman, mais qu’il évoque pratiquement littéralement : “C’est juste nous”.


Mais regardez où aboutissent parfois l’économie, la politique et même « l’esprit du monde » : dans un vers existentiel d’une rock star. Peut-être parce que le “Journal italien de la grande crise” – comme le dit le sous-titre véridique et chronique du livre de l’ancien directeur de “Sole 24 Ore” – n’est pas du tout “lent” mais très, très “rock”. , construit tel quel sur le parallèle entreune année terrible 2011 et «2024 : l’année charnière», comme le souligne le sous-titre de la deuxième édition.

Dans l’introduction, qui est un long essai sur l’économie et la politique internationales, Roberto Napoletano pose la différence entre 2011 et aujourd’hui et – pourrait-on ajouter – entre le gouvernement Berlusconi et le gouvernement Meloni : il y a treize ans « le problème était européen » alors qu’aujourd’hui il est « entièrement italien ». À l’époque, le Cygne Noir est apparu parce que l’Europe, dirigée par Sarkozy-Merkel, poursuivait des politiques « procycliques » qui se sont repliées sur elles-mêmes et, au lieu de guérir la maladie, l’ont aggravée ; aujourd’hui, « nous sommes le problème » et il existe un gouvernement qui « a la force politique pour tuer dans l’œuf toute comparaison avec 2011 ».

Au milieu se trouvait le travail, à la fois économique et politique, du Chevalier Blanc, alias Mario Draghi, qui a inversé le cours du bateau européen et avec une action ultra-expensive, qui est allée bien au-delà de la nouvelle tempête de la pandémie, “a fait pour l’Italie ce qu’elle n’a fait pour aucun autre pays européen”.

C’est pourquoi aujourd’hui les regards internationaux sont tournés vers l’Italie, qui peut y parvenir, mais, prévient Napoletano, “à condition que le populisme électoral ne soit plus une proie”, que le gouvernement “évite des gâchis comme l’impôt sur les bénéfices supplémentaires des banques et rétablisse de manière stable les finances publiques”. crédibilité”. Tout ça cela ne dépend plus de l’Europe, mais de l’Italie, et pour ce faire, Napoletano va jusqu’à dire que « nous avons besoin d’un guide de politique économique qui fasse de Giorgia Meloni la nouvelle Thatcher en décrivant et en mettant en œuvre le conservatisme moderne ».

Donc : des réformes, du libéralisme, « une machine d’investissement public qui tourne à la vitesse d’une Ferrari » et, encore une fois, le souci des alliances européennes historiques pour redessiner la stabilité économique du cher vieux continent et « construire enfin les États-Unis d’Europe ». Sommes-nous sur cette voie ?

La réponse apportée par le livre est une sorte d’« avertissement aux marins ». En pratique, cela ressemble à ceci : soyez prudent Ne faites pas les mêmes erreurs que par le passé car aujourd’hui les Irlandais sont candidats, les Portugais suivent de près, les Espagnols sont de toute façon mieux lotis que nous et les Grecs sont en sécurité avec leurs titres entre les mains des principales institutions européennes. Il s’ensuit que si nous faisons des bêtises – il est bon de parler clairement – l’importante dette publique dont nous disposons se transforme en une seconde en une mauvaise dette qui, devenant incontrôlable, exposerait l’Italie tout entière à une nouvelle crise souveraine qui aujourd’hui , contrairement à hier, il n’aurait plus le secours d’aucun Chevalier Blanc.

C’est pourquoi la lecture du “Journal italien de la grande crise” est plus utile aujourd’hui qu’hier : en fait, hier, il expliquait ce qui s’était passé, mais aujourd’hui, il illustre ce qui ne devrait pas arriver.

29 janvier 2024 (modifié le 29 janvier 2024 | 14h08)



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