«Guérilla légale»
Van den Brandt a également évoqué mardi matin les querelles juridiques au Parlement bruxellois. “C’est décevant car nous avons largement consulté les opérateurs avant de lancer l’appel d’offres”, a-t-elle déclaré. “Ils ont tous convenu qu’il fallait limiter le nombre de scooters à Bruxelles et ont promis de jouer le jeu de manière éthique.”
Le ministre Vert a également indiqué “dans cette guérilla judiciaire, il défendra la réforme du secteur des scooters, indispensable pour les piétons et notamment pour les personnes à mobilité réduite”.
Lime et Voi ne s’intéressent – pour être clair – qu’au choix des opérateurs d’étapes de partage. Les entreprises ne contestent pas la décision pour les autres modes de mobilité. Voi, comme Bolt et Dott, pourrait proposer 2 500 vélos partagés à partir de jeudi, un appel d’offres qui comportait une procédure similaire à celle des scooters partagés que l’entreprise a choisi de ne pas accepter.
“La procédure était correcte”
Pour rappel, sept opérateurs ont participé à l’appel d’offres public. Contrairement à Lime et Voi, Poppy – qui propose toujours du covoiturage à Bruxelles – n’entend pas contester cette décision. “Nous étions bien informés des règles à l’avance”, explique le directeur marketing Pierre de Schaetzen. “Tout le monde était favorable à une telle décision, car il n’était pas possible de fonctionner avec près de dix acteurs sur le marché.”
Selon eux, il est dommage que Poppy n’ait pas survécu, mais la procédure était correcte. “Nous avons perdu et avons immédiatement retiré les scooters du marché”, explique De Schaetzen. Les véhicules ont été transférés à Anvers. Néanmoins, si l’occasion se présente, Poppy tentera à nouveau de conquérir le marché bruxellois avec des scooters partagés. “Si l’appel d’offres public est annulé, nous participerons certainement au prochain tour.”
Le fournisseur bruxellois de scooters partagés s’est déjà adressé au Conseil d’Etat
Entre-temps, une autre procédure est également en cours concernant l’appel d’offres pour les scooters partagés à Bruxelles. Au printemps 2023, les entrepreneurs bruxellois de la société de partage de scooters Gliize se sont adressés au Conseil d’État parce qu’ils n’étaient pas d’accord sur le retrait de leur permis, une réponse est attendue prochainement.
«Nous avons délibérément choisi de ne pas participer à l’appel d’offres», déclare le cofondateur Sami Luka. “Quiconque l’a fait a automatiquement perdu son permis.”
L’autorisation est au cœur du débat des entrepreneurs bruxellois devant le Conseil d’Etat. « Nous avons réalisé des investissements importants », explique Luka, qui gère un millier de scooters Gliize. “Nous n’avons pu le faire que parce que nous avons reçu une autorisation de trois ans de la Région bruxelloise. Et maintenant, le même gouvernement déclare que cette autorisation n’est pas valable ?”
2024-01-30 19:41:15
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