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Fausse identification du conducteur condamné à une amende pour trafic peut constituer un délit | Mes droits | Économie

by Nouvelles
Fausse identification du conducteur condamné à une amende pour trafic peut constituer un délit |  Mes droits |  Économie

2024-01-30 12:21:10

GETTY IMAGES

Les conducteurs verbalisés par la Direction Générale de la Circulation (DGT) disposent d’un délai volontaire pouvant aller jusqu’à 20 jours calendaires à compter de la réception de la notification pour payer ou faire appel s’ils ne sont pas satisfaits de la sanction, mais le contrevenant peut également perdre les points de son permis. . S’il est conclu que la personne sanctionnée ne peut pas conduire, elle devra présenter son permis à n’importe quel siège ou bureau de la circulation.

La personne sanctionnée du retrait du permis doit accomplir une période de six mois sans conduire, trois mois s’il est un professionnel. Passé ce délai, vous devrez suivre et réussir un cours de sensibilisation et de rééducation routière pour ensuite passer un examen théorique en Circulation au sujet du cours suivi et, une fois approuvé, demander un nouveau permis avec un solde actualisé de huit points. .

À de nombreuses reprises, le conducteur sanctionné tente d’éviter la perte de points en identifiant un autre conducteur du véhicule. Sur plusieurs sites d’achat et de vente d’occasion, vous trouverez des annonces de particuliers vendant leurs points de permis de conduire offrant jusqu’à 250 euros chacun.

L’accréditation frauduleuse du chauffeur est parvenue à la Cour suprême (accéder à son contenu ici) et s’est terminée par la condamnation du propriétaire du véhicule pour altération de la pièce d’identité de la personne sanctionnée, celle-ci ayant été délibérément créée dans le but de prouver à la DGT une situation juridique inexistante.

Les événements se sont produits en 2015, lorsqu’un véhicule de société a sauté un radar à Ponferrada à une vitesse supérieure à celle autorisée. La sanction financière qui a entraîné la perte de deux points sur le permis de conduire a été reçue à l’adresse professionnelle du conducteur qui a identifié dans le bulletin de plainte son père, âgé de 82 ans, avec lequel il n’entretenait pas de bonnes relations personnelles. L’homme d’affaires a payé l’amende mais les points de son permis ont été perdus au profit de son père qui a signalé les faits.

L’homme d’affaires a été condamné par le Tribunal provincial de León à neuf mois de prison et 15 000 euros d’amende et a déposé un recours devant la Cour suprême en raison de la jurisprudence contradictoire de plusieurs audiences. Le récent arrêt de la Haute Cour, présidée par la juge Carmen Lamela, conclut que cette action est un délit de falsification de documents où converge la tentative de la personne sanctionnée de « muter la réalité », que cette fausseté porte sur des éléments essentiels du document et avec une entité suffisante pour affecter les effets normaux des relations juridiques et, enfin, le concours de la « conscience et de la volonté de transmuer la vérité » de la part de la personne sanctionnée.

Les magistrats considèrent que l’accusé « n’a pas dit la vérité » en répondant à la demande faite par l’Administration d’identifier le conducteur du véhicule sanctionné. De plus, il savait que cette déclaration n’était pas vraie, “puisque c’était lui et non son père qui conduisait le véhicule au moment de la sanction”. Il est évident qu’une telle action a causé un préjudice direct à celui qui s’est identifié, son père, dans le but d’éviter la perte de points sur son permis de conduire, mais pas le paiement de l’amende.

Mensonge idéologique et matériel

La décision de la Cour suprême fait la distinction entre le mensonge matériel et le mensonge idéologique. Bien que le document soumis à l’examen des magistrats soit matériellement authentique puisqu’il s’agit d’un formulaire fourni par l’Administration, il ne peut cependant pas être considéré comme légitime dans son contenu puisque ne répond à aucune réalitéce qui fait que « le document dans son intégralité constitue une erreur ».

Le conducteur condamné à l’amende a allégué dans son appel que ses actes constituaient une fausseté idéologique – manque de vérité dans le récit des événements – dans un document officiel, un fait qui n’est pas inclus dans le Code pénal lorsqu’il est commis par des individus.

Cependant, les magistrats rejettent cet argument car « nous ne sommes pas confrontés à une altération de la véracité de certains des points énoncés dans le document, mais plutôt à une modification du document lui-mêmecar cela a été délibérément créé dans le but de prouver une situation juridique inexistante en matière de circulation routière.

Par ailleurs, le comportement de la personne sanctionnée en falsifiant la réalité est « de nature suffisante pour affecter les effets normaux des relations juridiques » et a causé un préjudice direct à son père, identifié comme conducteur, en retranchant deux points sur son permis de conduire.

Obligations du propriétaire

Le texte consolidé de la loi sur la circulation, la circulation des véhicules automobiles et la sécurité routière établit dans son art. 11 que le propriétaire d’un véhicule a l’obligation de fournir à l’Administration l’identification du conducteur du véhicule au moment de commettre une infraction.

Le propriétaire doit fournir le numéro du permis de conduire ou du permis de conduire de la personne sanctionnée afin de l’identifier dans le Registre des Conducteurs et des Contrevenants de l’organisme autonome de la Direction Centrale de la Circulation.

Si le conducteur n’est pas inscrit dans ce registre, le propriétaire doit disposer d’une copie de l’autorisation administrative qui lui permet de conduire en Espagne et la fournir à l’Administration sur demande.

Si le propriétaire est un loueur de véhicules sans conducteur, la copie de l’autorisation administrative pourra être remplacée par la copie du contrat de location.

Enfin, le propriétaire du véhicule et conducteur régulier doit empêcher que la voiture soit conduite par toute personne n’ayant jamais obtenu le permis ou le permis de conduire correspondant.

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