French.china.org.cn | Mis à jour le 05-02-2024
Agence de presse Xinhua | 05. 02. 2024
Les Etats-Unis vont lancer de nouvelles frappes contre les milices soutenues par l’Iran au Moyen-Orient, a déclaré dimanche le chef de la sécurité nationale américaine, refusant d’exclure la possibilité de frapper des cibles à l’intérieur de l’Iran.
“Nous avons l’intention de procéder à de nouvelles frappes et de prendre de nouvelles mesures pour continuer à envoyer un message clair selon lequel les Etats-Unis réagiront lorsque leurs forces seront attaquées ou que leur peuple sera tué”, a déclaré le conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, Jake Sullivan, à l’animatrice de l’émission “Meet the Press” de la chaîne NBC, Kristen Welker.
M. Sullivan, qui a participé à plusieurs émissions du dimanche matin pour discuter de la réponse militaire de l’actuelle administration américaine au Moyen-Orient à la suite d’une attaque meurtrière contre les forces américaines, n’a pas exclu de lancer une action militaire américaine à travers la frontière iranienne.
“Je dirais simplement, du point de vue de Téhéran, que s’il choisissait de riposter directement contre les Etats-Unis, il recevrait une réponse rapide et de première force de notre part”, a déclaré M. Sullivan, interrogé par George Stephanopoulos, présentateur de l’émission “This Week” sur la chaîne ABC.
Ces remarques sont survenues alors que les Etats-Unis ont lancé vendredi des frappes de représailles contre des cibles servant au Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran (CGRI) et à ses groupes militants affiliés en Irak et en Syrie.
L’administration Biden a déclaré que les frappes américaines constituaient la première série de ce qui serait une réponse à plusieurs paliers à l’attaque meurtrière du 27 janvier, au cours de laquelle trois soldats américains ont été tués en Jordanie par ce que les Etats-Unis ont déclaré être un drone de fabrication iranienne lancé par des milices bénéficiant du soutien de Téhéran.
Samedi, les forces de la coalition des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont lancé des frappes à partir de plates-formes aériennes et terrestres contre trois douzaines de cibles réparties sur 13 sites dans les zones contrôlées par les Houthis au Yémen.
Tout en affirmant que les Houthis étaient également soutenus par l’Iran, le Pentagone a tenté de différencier les frappes de samedi de celles menées vendredi, affirmant que les frappes visant les Houthis avaient pour but de dissuader le groupe de poursuivre ses attaques contre le transport maritime international.
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