Boris Nadjejdine : l’espoir bloqué de la Russie

ELa Commission électorale centrale russe affirme avoir identifié un taux d’erreur de 15,348 pour cent dans les 105 000 signatures soumises par le candidat Boris Nadjezhdin. Un représentant du parti « Initiative citoyenne », fondé par Nadjejdine, l’a annoncé lundi matin. Il a ajouté que pas plus de cinq pour cent de « rejets » sur les 60 000 signatures vérifiées seraient autorisés. Il y a désormais « deux nuits blanches » à venir.

La commission ne décidera officiellement que mercredi si elle admettra Nadjejdin à l’élection présidentielle de la mi-mars en tant qu’opposant au président Vladimir Poutine. Tout indique que, comme prévu, le Kremlin a décidé de ne pas inscrire Nadejdin comme candidat. Il était le seul parmi les candidats que la commission électorale avait autorisé fin décembre à recueillir des signatures pour s’exprimer contre la guerre en Ukraine. Il observe la censure, parle d’une « opération militaire spéciale » et s’exprime toujours avec prudence. Il veut mettre fin à l’effusion de sang, se concentrer sur le développement de la Russie et sur un avenir pacifique, et libérer les prisonniers politiques.