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Mutilations génitales féminines, 3 millions de mineures menacées chaque année – Corriere.it

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Mutilations génitales féminines, 3 millions de mineures menacées chaque année – Corriere.it

2024-02-06 19:56:33

Le projet P-ACT vise à contribuer au renforcement de la prévention et de la lutte contre cette forme de violence de genre

Le Mutilation génitale féminine (MGF) sont des procédures qui consistent àablation partielle ou totale des organes génitaux externes féminins chez les filles pubères ou prépubères, en fonction de besoins sociaux, sanitaires, hygiéniques et rituels différents selon les populations.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les MGF comme quatre types principaux:
Type 1: ablation partielle ou totale du clitoris et/ou de son prépuce ;
Type 2: ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres, avec ou sans ablation des grandes lèvres (excision) ;
Tapez 3: l’infibulation, qui consiste à rétrécir l’ouverture vaginale, avec ou sans ablation du clitoris ;
Tapez 4: Toutes autres procédures nocives entreprises pour des raisons non médicales telles que la ponction, la ponction, l’incision, le curetage et la cautérisation.

UN perturbations immédiates lequel douleur, œdème, hémorragiesils peuvent suivre effets à long terme qui altèrent le fonctionnement du système urinaire, le déroulement physiologique de l’accouchement, empêchent les relations sexuelles normales et ont de graves conséquences psychologiques sur les victimes.

Il est estimé que 3 millions de mineurs chaque année risquent d’être soumis à cette véritable torture.


Dans notre pays
une enquête de 2019 (Université Milan-Bicocca) a révélé qu’en janvier 2018, 87 600 femmes avaient été soumises à cette pratique (7 600 mineures), et 4 600 autres étaient considérées comme à risque.
Un autre Enquête EIGE (Institut européen pour l’égalité des genres) a estimé qu’en Italie, sur un peu plus de 76 000 jeunes âgés de 0 à 18 ans, 15 à 24 % courent un risque de MGF.

je les taux plus élevés parmi les filles et les femmes âgées de 15 à 49 ans ont été constatées en Somalie (98 %), en Guinée (96 %), à Djibouti (93 %) et en Égypte (91 %), bien que dans certains pays comme le Kenya, le Burkina Faso et l’Éthiopie, la Le phénomène semble diminuer. Dans d’autres pays, comme l’Ouganda et le Cameroun, c’est assez rare, touchant seulement 1% des femmes et des filles.

Sur le plan législatif,
jeItalie
est équipé d’un instrument, le Loi no. 7/2006 (Dispositions concernant la prévention et l’interdiction des pratiques de MGF), mais son mise en œuvre jusqu’à présent, résultat très pauvre.
Pour cette raison AMREFen collaboration avec le Fonds Asile, Migration et Intégration (FAMI), a lancé le projet P-ACTdans le but de contribuer à renforcer la prévention et la lutte contre cette forme de violence de genre à travers des actions de formation, d’interaction avec les communautés impliquées, de sensibilisation et de diffusion des connaissances sur le phénomène, en particulier parmi les agents de santé qui ont des contacts fréquents et étroits avec les familles, établissant des relations intimes avec elles et sont donc parmi ceux qui peuvent le plus intercepter facilement les situations à risque et travailler à les prévenir.

* Professeur de pédiatrie générale et spécialisée – Faculté de médecine et de chirurgie, Université catholique du Sacré-Cœur
Directeur de l’UOSD des maladies infectieuses pédiatriques, Département des sciences de la santé des femmes et des enfants et de la santé publique, Fondation polyclinique universitaire Gemelli IRCCS

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6 février 2024 (modifié le 6 février 2024 | 17h56)

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