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risques liés à la politique monétaire et aux guerres

by Nouvelles
risques liés à la politique monétaire et aux guerres

2024-02-08 12:32:00

Parmi les quatre grands pays de la zone euro, l’Italie et l’Allemagne enregistrent la part la plus élevée d’entreprises vulnérables (plus de 9 %). La BCE le précise dans son bulletin mensuel. Dans les deux pays, une augmentation notable de cette part a également été observée récemment, ce qui reflète la part relativement élevée des entreprises industrielles. Par rapport à l’édition précédente de l’enquête, la part des entreprises vulnérables a davantage augmenté parmi les grandes entreprises que parmi les PME, même si historiquement les PME ont tendance à être plus fragiles financièrement. En outre, récemment, la part des entreprises vulnérables a augmenté davantage parmi les jeunes entreprises que parmi les plus anciennes.

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“JE les risques pour la croissance économique restent orientés à la baisse“, lit-on dans le Bulletin mensuel. ” L’expansion économique pourrait être plus faible si la effets de la politique monétaire s’est avéré plus fort que prévu. Un affaiblissement de l’économie mondiale ou un nouveau ralentissement du commerce international pèseraient également sur la croissance de la zone euro. La guerre injustifiée de la Russie contre l’Ukraine et le conflit tragique au Moyen-Orient constituent d’importantes sources de risques géopolitiques.“, note la BCE. “Cela pourrait entraîner une perte de confiance dans l’avenir des entreprises et des familles et des perturbations dans le commerce international. La croissance pourrait être plus élevée si la hausse des revenus réels entraînait une augmentation des dépenses plus importante que prévu ou si l’expansion économique mondiale était plus forte que prévu », ajoute-t-il.

ET L’économie de la zone euro devrait avoir stagné au dernier trimestre 2023. Les données les plus récentes continuent de pointer vers une dynamique faible à court terme. Certains indicateurs avancés issus d’enquêtes suggèrent toutefois un renforcement de la croissance à long terme, indique la BCE dans son Bulletin mensuel.

Pour la BCE, même si la croissance du PIB de la zone euro reste faible, elle devrait s’améliorer début 2024. Les données de l’indice PMI de janvier montrent une faiblesse persistante au début de l’année, suite à l’impact croissant de la faiblesse du commerce mondial et de la vigueur du commerce mondial. de transmission de la politique monétaire. Toutefois, l’indice PMI composite de la production s’est légèrement amélioré, reflétant également une forte croissance de la production dans le secteur manufacturier, couplée à une légère baisse de l’activité dans le secteur des services.

Entre décembre 2023 et janvier 2024, les nouvelles commandes ont continué d’augmenter tant dans le secteur manufacturier que dans celui des services, signalant une légère amélioration au premier trimestre de cette année. Les principaux éléments ressortant des récents contacts de la BCE avec des sociétés non financières suggèrent également que la croissance va progressivement se renforcer. Dans le même ordre d’idées, les résultats de la plus récente enquête de la BCE auprès des prévisionnistes professionnels, menée en janvier, “indiquent que l’activité économique entamera une lente reprise au premier trimestre 2024“.

Inflation

“Les futures décisions du Conseil des gouverneurs garantiront que les taux directeurs resteront fixés à des niveaux suffisamment restrictifs aussi longtemps que nécessaire”, peut-on lire dans le Bulletin mensuel. En tout cas, ajoute-t-on, Le Conseil des gouverneurs est prêt à adapter tous les outils dont il dispose dans le cadre de son mandat pour garantir que l’inflation revienne à son objectif à moyen terme. et préserver la transmission ordonnée de la politique monétaire.

“Le Conseil des gouverneurs – déclare la BCE – est déterminé à garantir le retour rapide de l’inflation à l’objectif de 2 pour cent à moyen terme. Sur la base de l’évaluation actuelle, le Conseil des gouverneurs estime que les taux d’intérêt directeurs de la BCE seront au niveau des niveaux qui, s’ils sont maintenus pendant une période suffisamment longue, apporteront une contribution substantielle à la réalisation de cet objectif”.

L’inflation, indique la BCE, devrait encore s’atténuer au cours de l’année 2024, dans un contexte où les précédents chocs énergétiques, les goulots d’étranglement du côté de l’offre et la réouverture des activités économiques après la pandémie épuisent leurs effets et où une politique monétaire plus restrictive continue de peser sur la demande.



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