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Deux mères du Kentucky racontent leur agression aux Bahamas: avertissement du département d’État américain ignoré

by Nouvelles
Deux mères du Kentucky racontent leur agression aux Bahamas: avertissement du département d’État américain ignoré

Deux mères du Kentucky, aux États-Unis, sont sorties pour parler après avoir été prétendument droguées et violées aux Bahamas dimanche. Leur histoire est encore plus troublante compte tenu de l’avertissement aux voyageurs émis par les États-Unis concernant ce lieu de villégiature.

Amber Shearer et Dongayla Dobson, amies de longue date, ont raconté que leurs premières vacances sans enfants se sont terminées par une agression traumatisante. Elles se sont faites agresser en plein jour après avoir décidé d’aller à la plage, une fois que le bateau de croisière Carnival sur lequel elles se trouvaient a accosté dans ce pays insulaire.

Aujourd’hui, elles sensibilisent d’autres femmes, rapporte le New York Post.

Les mamans se détendaient sur une plage de Grand Bahama lorsqu’un employé du centre de villégiature leur a proposé de boire deux verres pour le prix d’un, ont-elles raconté à l’émission «Cuomo» de NewsNation.

Elles ont accepté et ont pris des photos avec les boissons tropicales. Elles ont toutefois rapidement eu l’impression que les boissons étaient beaucoup plus fortes que prévu.

Même leurs proches restés au pays se sont inquiétés lorsque les femmes ont envoyé des vidéos dans lesquelles elles semblaient être fortement intoxiquées 15 minutes seulement après leurs premières gorgées, a expliqué Mme Dobson à la chaîne de télévision.

«Moins de quelques [gorgées] après le deuxième verre, nous avons su que quelque chose n’allait pas. Quelque chose n’allait pas du tout», a relaté Mme Shearer.

Elles sont malgré tout parties à la recherche de coquillages pour les rapporter à leurs enfants. C’est à ce moment qu’un employé les aurait abordées et leur aurait proposé de leur montrer le meilleur endroit pour trouver des coquillages.

L’instant d’après, Mme Shearer s’est réveillée alors qu’elle était agressée par un employé en uniforme.

«Je suis revenue à moi alors que j’étais en train de me faire violer», a-t-elle déclaré avec émotions à NewsNation.

De retour sur le bateau de croisière, les mamans ont reçu les résultats de leurs analyses toxicologiques, qui ont révélé la présence d’une pléthore de drogues dans leur organisme, dont des benzodiazépines.

Les autorités bahaméennes et d’autres membres du personnel du centre de villégiature ont pu identifier immédiatement les deux hommes accusés de l’agression grâce aux images de surveillance.

L’un des agresseurs n’était employé par le complexe que depuis une semaine environ, selon Mme Shearer.

La police royale des Bahamas a arrêté les deux hommes, qui ont 40 et 54 ans.

La police poursuit son enquête, mais les femmes affirment que leurs allégations n’ont pas été traitées correctement et que les policiers locaux n’ont pas administré les kits de test de viol appropriés malgré leurs demandes.

Les mères sont également en colère contre Carnival, qui, selon elles, ne les a informées qu’après leur horrible agression de l’avis de voyage du département d’État américain pour les Bahamas.

Le département d’État a émis un avis de niveau 2 le 26 janvier, soit un peu plus d’une semaine avant que les deux Américaines ne soient prétendument violées.

Cet avis conseille aux voyageurs américains de «faire preuve d’une prudence accrue» lorsqu’ils se rendent aux Bahamas en raison de la criminalité et de la violence entre gangs qui ont entraîné 18 meurtres pour le seul mois de janvier.

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