Les métiers en changement: les emplois avec les plus fortes et les plus faibles perspectives

Les métiers en changement: les emplois avec les plus fortes et les plus faibles perspectives

Alors que de nombreux licenciements ont eu lieu ces derniers mois au Québec, le marché de l’emploi demeure robuste, mais se trouve en changement depuis un an alors que la pénurie de main-d’œuvre semble s’estomper.

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En entrevue à l’émission LCN Maintenant, la directrice générale de l’Institut du Québec, Emna Braham et la présidente de Réseau Annie RH, Annie Boilard présentent une liste des métiers avec les plus fortes et les plus faibles perspectives, compilée avec des données du Forum économique mondial, de Ranstad et d’Indeed.

Métiers avec les plus faibles perspectives

– Traducteur

– Technicien comptable

– Commis

– Certains types de spécialistes en communication.

«Nombreuses sont les entreprises qui utilisent déjà l’intelligence artificielle pour faire de la traduction, mentionne Annie Boilard. On parle plus de vérification d’épreuves maintenant que de traducteur.»

«Les techniciens en comptabilité, les indicateurs nous montrent que sous peu la technologie devrait prendre une grosse partie de ce travail, ajoute-t-elle. Bien que présentement, c’est l’inverse, on vit une pénurie pour ces gens-là.»

Métiers avec les plus fortes perspectives

– Informaticien, spécialiste IA, SAP, sécurité numérique

– Métiers sociaux: santé (infirmière), travailleur social et assistance sociale

– Métiers techniques: soudeur, conducteur de camion

– Métiers en construction: électricien, plombier, etc.

– Ingénieurs spécialisés en informatique: robotique et aérospatiale

«Les besoins dans certains secteurs, on pense à la santé principalement, ont été très forts au cours des dernières années et ça va continuer à augmenter parce que ça ne dépend pas de la conjoncture économique, mais des besoins de la population», indique Emna Braham.

«[Ça prend] des informaticiens parce que ça nous en prend des gens pour créer cette intelligence artificielle, ajoute Annie Boilard. Mais ensuite les métiers techniques comme soudeur, conducteur de camion. Il y a également tous les métiers de la construction, les électriciens étant en tête de liste.»

Un marché de l’emploi en changement

La pénurie de main-d’œuvre semble s’être calmée, ce qui cause des changements dans la province au niveau de l’emploi, notamment en raison de la hausse des taux d’intérêt.

«Au cours des dernières années, on était vraiment dans une situation de frénésie sur le marché du travail, explique Mme Braham. Il y avait des pénuries de main-d’œuvre et presque pas de chômage. En 2023, le vent tourne quelque peu avec la hausse des taux d’intérêt, l’activité économique ralentit, mais ce qu’on constate c’est qu’au cours de la dernière année, il a gardé le marché de l’emploi robuste.»

«On a vu avant tout des employeurs qui sont allés rayer des offres d’emploi, surtout pour les emplois les moins bien rémunérés, les moins qualifiés pour lesquels ils avaient déjà du mal à trouver des employés, continue-t-elle. Ils sont allés rayer ces emplois-là avant d’aller mettre leurs employés à pied.»

Au cours de la dernière année, davantage d’emplois ont été créés en région alors que Montréal a perdu 13 000 emplois.

«D’habitude on voit le plus gros de la création d’emplois se faire à Montréal, explique Mme Braham. Cette année, ce qu’on a vu c’est que, oui il y a les régions limitrophes de Montréal, mais on voit aussi des régions qui étaient en pénurie de main d’œuvre grave […] qui ont eu des gains d’emplois cette année.»

Il est également plus difficile de trouver un autre emploi après avoir perdu le sien.

«Ça aurait été préférable l’été dernier, c’était plus facile de se replacer, sans dire que c’est impossible, affirme Annie Boilard. Mais il faut considérer que ça va prendre un petit peu plus de temps, et en fonction de notre profil ça va différer en même temps. Ce n’est pas la même chose si on a un profil sans diplomation spécialisée, versus si on a une spécialisation au niveau technique ou un diplôme universitaire.»

Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus

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