Pendant la guerre en Ukraine, déclenchée il y a deux ans par Moscou, les électeurs russes seront appelés à élire le futur président du vendredi 15 au dimanche 17 mars. Vladimir Poutine est déjà assuré d’obtenir un cinquième mandat. Huit candidats étaient en lice lors du dernier scrutin en 2018. Cette fois, l’opposition au Kremlin ne devrait pas réunir beaucoup de voix.
Cinq partis peuvent présenter des candidats sans avoir besoin de signatures de parrainage citoyen. Les personnalités politiques investies par d’autres formations, en revanche, doivent recueillir entre 100 000 et 105 000 signatures de citoyens pour se présenter. Les “indépendants” doivent collecter 300 000 parrainages – c’est le cas de Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine devrait aisément décrocher un nouveau mandat de six ans. Leonid Sloutsky, leader du Parti libéral-démocrate, mène sa campagne en soutenant la politique de Poutine. Il a également été dispensé de collecter des signatures. Nikolaï Kharitonov a été choisi pour défendre la traditionnelle candidature du Parti communiste, avec un programme en faveur des nationalisations et de l’industrie. Il a lui aussi été dispensé de collecter des signatures. Vladislav Davankov, du parti Nouveau Peuple, a été candidat à la mairie de Moscou en 2023 et milite pour une liberté accrue pour les entreprises.
D’autres candidats potentiels ont été recalés ou se sont retirés. Alexeï Navalny, principal opposant à Vladimir Poutine, est emprisonné et appelle à des manifestations.