MARY LOUISE KELLY, HÔTE :
“Bob Marley : One Love” – le titre parfait pour une première de film le jour de la Saint-Valentin, n’est-ce pas ? L’acteur britannique Kingsley Ben-Adir incarne le musicien de reggae devenu une figure culturelle mondiale. Notre critique, Bob Mondello, dit que le film est clairement sincère.
BOB MONDELLO, BYLINE : Nous commençons en 1976, lorsque Marley était déjà une superstar et, dans une Jamaïque politiquement instable, controversée. Arrêté à un poste de contrôle de police d’une manière qui fait peur à ses enfants, il dévie alors qu’ils s’éloignent.
(EXTRAIT SONORE DU FILM, “BOB MARLEY : ONE LOVE”)
KINGSLEY BEN-ADIR : (comme Bob Marley, chantant) Ne vous inquiétez pas…
(RIRE)
BEN-ADIR : (Dans le rôle de Bob Marley, chantant) … À propos d’un truc parce que tout ira bien.
Tu aimes celui-là ?
ACTEUR NON IDENTIFIÉ #1 : (En tant que personnage) Ouais.
MONDELLO : Mais les spectateurs se dispersent alors qu’il rentre chez lui pour passer en revue les projets du week-end Smile Jamaica Concert avec son manager.
(EXTRAIT SONORE DU FILM, “BOB MARLEY : ONE LOVE”)
BEN-ADIR : (comme Bob Marley) Où courent-ils ?
ANTHONY WELSH : (comme Don Taylor) Ils ont peur. Ils en ont assez vu.
BEN-ADIR : (comme Bob Marley) Peur de quoi ?
WELSH : (comme Don Taylor) Tout ici est politisé, Bob. Savez-vous que j’ai été convoqué dans le bureau de l’ambassadeur américain ?
BEN-ADIR : (dans le rôle de Bob Marley) Oh, ouais ? Et qu’est-ce qu’ils disent ?
WELSH : (comme Don Taylor) Apparemment, je me suis associé à quelqu’un qui pourrait déstabiliser le pays.
BEN-ADIR : (comme Bob Marley) Quoi, moi (rires) ?
MONDELLO : Marley est amusé parce que le but du concert est de stabiliser le pays. Quelques années seulement après que la Jamaïque a obtenu son indépendance de la Grande-Bretagne, il court chaque matin devant des camions blindés et des soldats. Et pourtant, il parle de paix, d’amour et, oui, d’herbe.
(EXTRAIT SONORE DU FILM, “BOB MARLEY : ONE LOVE”)
BEN-ADIR : (comme Bob Marley) Le reggae est une musique populaire.
ACTEUR NON IDENTIFIÉ #2 : (En tant que personnage) Les gens se rassemblent.
MONDELLO : Mais d’autres n’entendent pas toujours ce message. Entre gangs en guerre et rivalités politiques, il est difficile, même pour cet artiste le plus décontracté, d’éviter de se retrouver pris entre deux feux. Le jour même, deux hommes armés s’introduisent dans son complexe…
(EXTRAIT SONORE DE TIR)
MONDELLO : … Le blessant et presque tuant sa femme, Rita. La famille quitte la Jamaïque. Et dans un Londres dominé par le punk, où racisme et rébellion semblent aller de pair, Bob Marley et les Wailers créent ce que le magazine Time appellera plus tard le meilleur album du XXe siècle.
(EXTRAIT SONORE DE LA CHANSON, “EXODE”)
BOB MARLEY ET LES WAILERS : (Chantant) Oh, exode.
MONDELLO : La création du LP “Exodus”, apparemment malgré l’ignorance des dirigeants du disque, offre au réalisateur Reinaldo Marcus Green certains des moments les plus marquants du film, tout comme la frustration croissante de Rita…
(EXTRAIT SONORE DU FILM, “BOB MARLEY : ONE LOVE”)
LASHANA LYNCH : (Dans le rôle de Rita Marley) Qui te connaît vraiment ? Qui tient vraiment à toi, Bob ?
MONDELLO : …Surtout avec l’attitude nonchalante de son mari face à la corruption parmi leurs associés.
(EXTRAIT SONORE DU FILM, “BOB MARLEY : ONE LOVE”)
LYNCH : (comme Rita Marley) Vous nagez dans la pollution, vous êtes pollué. On parlait de ça et de tout le reste quand on n’avait qu’une seule chemise.
MONDELLO : Rita Marley de Lashana Lynch est aussi puissante que Bob Marley de Kingsley Ben-Adir est charismatique, mais la narration se ralentit souvent et les nombreux flashbacks du film ne prennent pas vraiment le relais, bien qu’il y en ait un joli où les Wailers encore adolescents épatez les producteurs avec un “Simmer Down” brillamment ska.
(EXTRAIT SONORE DE LA CHANSON, “SIMMER DOWN”)
BOB MARLEY ET LES WAILERS : (Chantant) Oh, laisse mijoter. Oh, contrôle ton humeur.
MONDELLO : Ces retours en arrière nous permettent de voir comment Rita et Bob se sont rencontrés lorsqu’ils étaient enfants, tous deux abandonnés par leurs parents, elle le conduisant aux croyances rastafariennes qui ont façonné sa vie et ses paroles. Mais après un certain temps, les flashbacks semblent également une esquive, court-circuitant toute chance que le film explore le lien entre la paix et le panafricanisme défendus par Marley et le public récemment postcolonial qui l’a adopté pour la première fois.
(EXTRAIT SONORE DU FILM, “BOB MARLEY : ONE LOVE”)
BEN-ADIR : (comme Bob Marley) Il y a une guerre en cours. Vous ne pouvez pas séparer la musique et le message.
MONDELLO : Mais le film le fait, peut-être parce qu’il s’agit du biopic le plus autorisé des biopics autorisés. Avec plusieurs proches de Marley répertoriés comme producteurs, il n’est pas étonnant que le chanteur apparaisse comme un saint. Pourtant, ce que le public viendra à “Bob Marley : One Love”, c’est pour la musique, et lorsque Ben-Adir se met à bouger au rythme des rythmes et que le groupe joue, les échecs du film en matière de narration ne seront guère à l’esprit de quiconque. .
(EXTRAIT SONORE DU FILM, “BOB MARLEY : ONE LOVE”)
ACTEUR NON IDENTIFIÉ #3 : (En tant que personnage) Êtes-vous prêt pour Bob Marley et les Wailers ?
MONDELLO : Je m’appelle Bob Mondello.
(EXTRAIT SONORE DE LA CHANSON, ” POURRAIS-TU ÊTRE AIMÉ “)
BOB MARLEY ET LES WAILERS : (Chantant) Ne vous laissez pas tromper. Transcription fournie par NPR, Copyright NPR.
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