Agriculteurs en colère, le mouvement continue à Chartres : « On se bat pour notre liberté ! »

À Chartres, une nouvelle mobilisation des agriculteurs a eu lieu ce jeudi 15 février. Rassemblés devant la préfecture, ils ont été reçus, à leur demande, par le préfet d’Eure-et-Loir.

La colère des agriculteurs n’est toujours pas retombée. À Chartres, ils étaient environ 70 manifestants et 25 tracteurs, réunis devant la préfecture, ce jeudi 15 février.

Syndiqués, indépendants et retraités, ils se sont mobilisés et ont pu exprimer leurs doléances au préfet d’Eure-et-Loir, Hervé Jonathan, qui les a reçus en fin de journée. « Une délégation d’une dizaine d’agriculteurs devrait être reçue en fin de journée Â», assurait Mathilde, du collectif de la Révolte percheronne.

À 20 heures, ce jeudi, les agriculteurs préparaient un barbecue devant la préfecture d’Eure-et-Loir, mais d’ici à une heure, ils devraient partir.

Colère agricole : des agriculteurs manifestent avec leurs tracteurs devant la préfecture d’Eure-et-Loir

Manifestation des agriculteurs, devant la préfecture de Chartres, jeudi 15 février.

Des charges trop importantes

Les revendications restent les mêmes que fin janvier. « On est accablés de charges Â», lâche un agriculteur. « Le prix des céréales reste le même qu’en 1992, mais les charges, elles, ont augmenté Â».

« On est l’esclave de la société, on en a marre », affirme un autre. « On se bat pour notre liberté Â». Ils s’inquiètent de « vendre à perte Â».

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Trop de contrôles

« Nous avons un ras-le-bol de la surtransposition de lois et de décrets ! Â», souffle Laurent de Brou. « Nous sommes mis en pâture, nos administrations nous soumettent à des contrôles permanents Â», dont résulte énormément de stress. Il n’y a pas de professions plus surveillées que la nôtre ! Â»

Les agriculteurs attendent des mesures concrètes du gouvernement.

Quelle suite pour le mouvement ?

« Nous sommes toujours aussi motivés Â», assure Benoît, agriculteur à Châteauneuf-en-Thymerais. « On attend des actes. La suite va en dépendre. Il ne faut pas que le gouvernement croie qu’on va s’arrêter là ! »

Cette nouvelle mobilisation survient à moins de dix jours du salon de l’Agriculture à Paris.

Emma Gomez

2024-02-15 21:03:00
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