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La Lune en train de rétrécir : les conséquences pour l’avenir de l’exploration spatiale

by Nouvelles
La Lune en train de rétrécir : les conséquences pour l’avenir de l’exploration spatiale
lune
– Belish / Shutterstock.com

La Lune peut sembler être immuable et éternelle, et pourtant de minutieuses observations scientifiques ont montré que ce satellite est bel et bien en train de changer. Plus précisément, il a été constaté que la Lune est lentement en train de rétrécir, et cela ne sera pas sans conséquence.

Pourquoi la Lune rétrécit-elle ?

Bien que variable selon différentes perspectives d’observation, la Lune n’est pas aussi statique qu’on le pense. En effet, si la Lune semble inaltérable, cet astre subit également un changement subtil, mais bien réel. Ce changement a été récemment étudié par les scientifiques de la Smithsonian Institution, et d’après les résultats de leur recherche publiée dans la revue Journal des sciences planétaires, la Lune est en train de rétrécir. Pas de panique, cependant ; ce rétrécissement se fait à un rythme assez long.

D’après les chercheurs, le seul et unique satellite naturel de la Terre rétrécit à un rythme de 45 mètres toutes les quelques centaines de millions d’années. Quoi qu’il en soit, l’impact de ce phénomène pourrait tout de même avoir d’importantes conséquences sur l’humanité, notamment pour les générations futures qui pourraient vouloir procéder à une colonisation lunaire. Pour comprendre cela, il faut d’abord connaître la cause du rétrécissement de la Lune. Selon les experts, cela est dû au refroidissement de son noyau.

À mesure que le noyau de la Lune se contracte en raison de ce refroidissement, sa surface rétrécit également. Cela crée des fissures de plusieurs dizaines de mètres de haut, appelées failles de chevauchement, sur la surface de la Lune. À leur tour, ces failles peuvent être le théâtre de tremblements de terre qui durent plusieurs heures et d’importants glissements de terrain. L’impact de ces catastrophes sera particulièrement important au niveau du pôle Sud lunaire, une région riche en glace d’eau, et donc une cible de choix pour les futurs avant-postes d’exploration lunaire, comme la mission Artemis 3 de la NASA qui est prévue pour 2026.

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