Société
écriture/voix
En Galice, le vaccin RSV a commencé à être administré aux nouveau-nés en septembre
16 février 2024. Mis à jour à 11h31
L’enquêteur Federico Martinón-Torreschef du service de pédiatrie au CHUS de Santiago, a fait écho hier sur les réseaux sociaux à l’impact que le Campagne galicienne de vaccination contre le virus respiratoire syncytial (RSV).
Avec l’administration de l’anticorps monoclonal Niservimab à tous les nouveau-nés, et pas seulement à ceux présentant des conditions à risque, non seulement 400 admissions de nourrissons galiciens ont été évitées jusqu’à présent, mais les données “peuvent aider des millions de nourrissons dans le monde à en bénéficier”, comme Martinón souligne, qui souligne le succès de l’organisation et de la logistique, les résultats et la réponse des familles, “l’accueil massif des pères et mères galiciens”.
Cette efficacité du Niservimab trouve un écho dans différents pays. Ce mercredi, sans aller plus loin, le secrétaire d’État à la Santé publique, au Bien-être et aux Sports des Pays-Bas, Maarten van Ooijen, a envoyé une lettre à la Chambre des représentants (l’équivalent du Congrès des députés espagnol) dans laquelle il se rend compte que il a demandé un avis au Conseil de la Santé sur cet anticorps monoclonal et sur un vaccin maternel contre le RSV. Ils ont répondu que “les deux médicaments sont efficaces contre les infections graves et l’hospitalisation chez les jeunes enfants”, même si “plus d’avantages pour la santé peuvent probablement être obtenus avec le Niservimab”. Ainsi, comme cela a été fait récemment au Chili, son administration est recommandée à tous les nourrissons au cours des deux premières semaines de vie.
Pour le moment, ils ne le feront pas parce qu'”il n’y a pas de ressources financières disponibles”, mais ils considèrent que c’est une mesure appropriée.
Congrès en Inde
Martinón lui-même, avec d’autres collègues, comme l’immunologiste José Gómez Rial, participe ces jours-ci en Inde à une conférence spécifique sur le thème de ReSViNET, le fondement du virus respiratoire syncytial. L’expérience galicienne aide donc d’autres pays à vérifier pratiquement en temps réel le fonctionnement de ce médicament. Parce que, outre le succès dans l’évitement des cas de bronchiolite et d’autres maladies pouvant conduire à l’hospitalisation des nouveau-nés, le projet galicien est accompagné de l’étude Nirse-gal pour étayer par des données les effets de la campagne de vaccination.
Classé dans :CHUS
2024-02-16 13:30:11
1708082211
#stratégie #galicienne #contre #virus #respiratoire #syncytial #évite #admissions #est #létude #dans #dautres #pays