Comment la pollution lumineuse et sonore marine affecte-t-elle les récifs coralliens ?

Comment la pollution lumineuse et sonore marine affecte-t-elle les récifs coralliens ?

Le professeur Oren Levy de l’Université Bar-Ilan, expert de premier plan en écologie marine moléculaire, s’est associé à des chercheurs européens dans une initiative révolutionnaire visant à percer les mystères entourant l’impact de la pollution lumineuse et sonore (LNP) sur les écosystèmes aquatiques.

Le projet européen récemment lancé, nommé AquaPLAN (un acronyme délicieusement approprié pour « Pollution aquatique due à la lumière et au bruit anthropique »), vise à faire la lumière sur les menaces souvent négligées que représente le PNL pour les rivières, les lacs et les eaux côtières et offshore.

Financé par le programme Horizon Europe, le projet AquaPLAN, d’une durée de quatre ans, vise à quantifier les effets collectifs du LNP sur la biodiversité aquatique dans les eaux européennes et à développer des stratégies et des solutions pour gérer ces polluants tout en atténuant les dommages qu’ils causent.

Lévy recherche joue un rôle central dans cette entreprise, en particulier dans la compréhension de la dynamique complexe des récifs coralliens tropicaux de la mer Rouge.

Photo du professeur Oren Levy, avec l’aimable autorisation de l’Université Bar-Ilan

“Ces dernières années, j’ai travaillé avec mon groupe sur la façon dont la pollution lumineuse peut interférer avec les organismes marins, en particulier les coraux et d’autres organismes de cette famille comme les anémones de mer et les méduses”, explique Levy à ISRAEL21c.

« Nous savons que, par exemple, la lune est la dernière file d’attente pour le moment du frai des coraux. Donc, s’il y a de la pollution lumineuse, cela peut entraîner un décalage dans les périodes de frai.

Pour ce projet, Levy a l’intention de s’aventurer dans un nouveau territoire sur la manière dont la pollution sonore peut affecter le frai des coraux, le comportement des poissons et le bien-être des récifs.

« Nous en savons déjà beaucoup sur la pollution lumineuse. Mais nous n’avons aucune idée de la pollution sonore », admet-il.

Bien qu’il n’ait pas encore approfondi ses recherches, il a déjà quelques idées sur les effets possibles de la pollution sonore, comme par exemple l’installation des larves de corail.

« Nous ne sommes pas sûrs de l’impact ; fort ou pas », dit-il. « Nous connaissons la pollution lumineuse. Nous ne connaissons pas le bruit, et nous ne connaissons pas les deux ensemble. Et c’est pourquoi nous avons été financés pour mener cette recherche.

Malgré des progrès significatifs dans la compréhension des effets du PNL sur la biodiversité aquatique, il subsiste d’importantes lacunes dans les connaissances qui entravent les efforts efficaces de gestion et d’atténuation.

Le professeur Elena Maggi, coordinatrice du projet à l’Université de Pise, a souligné le besoin urgent de cadres réglementaires cohérents et d’ensembles de données robustes afin de sauvegarder correctement les environnements marins.

“Actuellement, les réglementations existantes sur l’émission de lumière artificielle la nuit (ALAN) et le bruit anthropique sont très fragmentées dans les eaux intérieures, côtières et offshore”, a-t-elle déclaré dans un communiqué. « De plus, nous avons encore besoin de bons ensembles de données pour comprendre comment surveiller, protéger et restaurer efficacement la biodiversité aquatique. »

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2024-02-18 09:07:41
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