2024-02-27 15:46:56
Note aux éditeurs : Veuillez trouver ci-joint extrait sonore par le député Dr Mimmy Gondwe.
Outre les programmes de délestage ruineux d’Eskom qui obligent les Sud-Africains à passer de plus en plus de temps dans le noir, le vol d’infrastructures électriques critiques a atteint des niveaux de crise à travers le pays.
Cela a été révélé dans un réponse écriteà une question parlementaire du DA, sur le nombre de cas de vol et/ou de vandalisme des infrastructures électriques signalés entre 2018 et 2023.
Selon la réponse écrite du Département des Entreprises Publiques, entre 2018 et 2023, plus de 44 000 cas de vol de transformateurs et autres infrastructures électriques ont été signalés. En moyenne, cela représente 24 incidents de vols et de vandalisme par jour sur les 5 dernières années.
Rien que pour les transformateurs électriques, 232 ont été déclarés volés au cours de la période de cinq ans sous revue, ce qui représente une perte directe cumulée de 18 millions de rands.
Les quatre provinces les plus durement touchées par ce carnage des infrastructures électriques sont le Limpopo, l’État libre, le Mpumalanga et le Gauteng. Cela signifie que les habitants de ces provinces passent statistiquement plus de temps dans l’obscurité, en plus des délestages réguliers d’Eskom.
La province la moins touchée est la province du Cap-Occidental, gouvernée par le DA, où le vol de transformateurs ne s’est élevé qu’à 85 000 rands au cours des 5 dernières années, contre 8 millions de rands dans le Limpopo. Il en va de même pour le vandalisme global des infrastructures électriques, le Cap-Occidental connaissant moins d’incidents que les autres provinces.
En adoptant une approche proactive pour protéger ses infrastructures électriques et en répondant rapidement aux actes criminels, le Cap-Occidental a commencé à inverser la tendance contre le vandalisme des infrastructures. En 2022, la ville du Cap a annoncé qu’elle consacrerait 40 millions de rands à la sécurisation des infrastructures électriques critiques via le renforcement des patrouilles de sécurité dans les zones sensibles et le déploiement d’une sécurité permanente pour protéger les infrastructures électriques stratégiques.
En comparaison, le ministre de la Police, Bheki Cele, a parlé de la création d’équipes de travail chargées de lutter contre le vol de câbles et le vandalisme des infrastructures électriques critiques. Cependant, l’impact de ces équipes de travail pour inverser la tendance contre le vandalisme des infrastructures électriques a été inexistant.
Compte tenu de l’ampleur de la crise, il est clair que le gouvernement de l’ANC a tout simplement perdu la guerre contre les vandales et les criminels des infrastructures électriques.
L’intensité croissante de ce type de criminalité confirme en outre qu’il existe un marché noir florissant pour les transformateurs volés et d’autres infrastructures électriques critiques et que les forces de l’ordre ne font tout simplement pas assez pour l’arrêter ou arrêter les auteurs.
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