NOSEmily (10 ans) souffre d’ARFID et est traitée pour cela
NOS Nieuws•gisteren, 20:52
Il s’agit d’un trouble du comportement alimentaire moins connu que l’anorexie ou la boulimie, par exemple. Pourtant, on estime qu’environ 3 pour cent des enfants néerlandais et 1 pour cent des adultes en souffrent : Trouble de la prise alimentaire évitante/restrictive (ARFIDE). Ce trouble est au cœur de l’édition de cette année Semaine de sensibilisation aux troubles de l’alimentationqui dure jusqu’à demain.
Avec l’ARFID, les gens ont une peur irrationnelle de manger certains aliments, par exemple parce qu’ils ont peur de vomir ou de s’étouffer. Ou encore, ils évitent les aliments ayant une certaine texture. Ce trouble est internationalement reconnu depuis 2013, mais reste encore relativement méconnu, explique Eric Dumont, responsable du traitement au SeysCentra, un centre d’expertise pour les enfants ayant des problèmes alimentaires.
Selon lui, il y a L’ARFID est encore trop peu connue parmi les médecins généralistes et dans le monde hospitalier. “C’est un long chemin pour que les enfants viennent à nous.”
Emily (10 ans) souffre d’ARFID et est traitée pour :
Emily (10 ans) souffre du trouble de l’alimentation ARFID
Dumont estime qu’il est important que le trouble soit reconnu plus tôt. Car si les enfants ou les adultes ne sont pas traités pour cela, il y a de fortes chances qu’ils continuent à avoir des problèmes d’alimentation. “Et si vous continuez à manger de manière sélective, vous aurez également des problèmes dus à un manque de vitamines et de nutriments.”
Sandra Mulkens, professeur de nutrition et de troubles de l’alimentation à l’Université de Maastricht, estime également que l’ARFID devrait être diagnostiqué plus tôt. Depuis sa nomination comme professeur en 2018, elle tente de faire connaître l’ARFID.
“Moi, mais aussi des collègues du SeysCentra, des collègues de l’université et des collègues étrangers, faisons beaucoup de recherches sur ce sujet et formons de nombreuses personnes. Et dans le cadre de l’approche en chaîne nationale des troubles de l’alimentation, financée par le ministère de la Santé, il est un objet chaud“.
De plus, des formations en ligne et des webinaires ont été développés ces dernières années pour aider les médecins à reconnaître l’ARFID. Mais les connaissances doivent être améliorées, estime Mulkens. “Il faut toujours un temps relativement long avant que de nouvelles connaissances soient mises en pratique.”
ARFID en autisme
SeysCentra est actuellement le seul centre d’expertise aux Pays-Bas dans le domaine de l’ARFID. Des enfants de partout au pays sont soignés ici et les listes d’attente sont longues, explique Dumont. “A Utrecht, le délai d’attente peut aller jusqu’à deux ans.”
Mais tous ceux qui se retrouvent ici ne sont pas réellement atteints d’ARFID. Parfois, un trouble de l’alimentation a une origine différente, explique Dumont. “Chez Seys, nous disposons d’un instrument de mesure qui aide au diagnostic.”
Il est frappant de constater que les enfants autistes souffrent plus souvent d’ARFID que les enfants non autistes. A Seys, un quart des enfants soignés sont également autistes.
Supprimer la menace
Si une personne souffre d’ARFID, le traitement est instauré avec l’aide de diététistes, de pédiatres et de psychologues. Selon Dumont, le cœur du traitement est la thérapie comportementale. « L’objectif est d’éliminer la menace nutritionnelle. »
Pour y parvenir, les spécialistes travaillent avec ce qu’on appelle des « séances d’alimentation », mais ils discutent également des problèmes d’alimentation. “Nous voulons enquêter sur les raisons pour lesquelles quelqu’un a des difficultés avec cela.”
L’année dernière, 170 enfants âgés de 2 à 18 ans ont été soignés à Seys. “Avec 70 pour cent, on peut dire qu’ils s’en sont débarrassés”, estime Dumont. “Les 30 pour cent restants viennent souvent aussi, avec l’aide et le soutien des parents.”
2024-03-02 22:52:31
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