Les dangers du “binge drinking” après un infarctus : une étude alarmante

Boire de manière excessive de l’alcool n’est pas recommandé, surtout après un infarctus. C’est ce que révèle une étude menée par les Hôpitaux universitaires (HUG) et l’Université de Genève (Unige). Les personnes qui pratiquent le “binge drinking” dans l’année suivant une crise cardiaque s’exposent à un risque deux fois plus élevé de subir un nouvel événement cardiaque, un AVC ou même un décès. Même si les épisodes de consommation excessive surviennent moins d’une fois par mois.

Les résultats de l’étude montrent que ce n’est pas la fréquence, mais la quantité d’alcool consommée qui accroît le risque. Celui-ci est plus élevé chez les femmes que chez les hommes, notamment en raison des différences de structure corporelle. La Société européenne de cardiologie recommande de limiter la consommation d’alcool à deux verres par jour pour les hommes et à un verre pour les femmes.

Cette étude permettra de mieux prévenir les risques après un infarctus du myocarde, car jusqu’à présent, il n’y avait pas de recommandations claires sur la consommation d’alcool pour les personnes ayant été victimes de cette pathologie.