Ambiance étrange au Bayern… Face à la Lazio ce mardi (21 heures/beIN Sports 1) en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions, Thomas Tuchel poursuit son étrange fin de mandat avec le Bayern, club au bord d’un immense précipice avec un but de retard à remonter.
Distancé en championnat avec 10 points de retard à dix journées de la fin par le Bayer Leverkusen, le Bayern Munich est déjà éliminé de la Coupe d’Allemagne après sa défaite 2-1 en 16es de finale sur la pelouse de Sarrebruck (3e division) en novembre.
Tant et si bien que la Ligue des champions apparaît paradoxalement comme l’un des derniers espoirs d’éviter pour la première fois depuis 2011 une année sans trophée.
Sextuple champion d’Europe – 1974, 1975, 1976, 2001, 2013 et 2020 -, le Bayern Munich a participé 40 fois à la compétition reine du foot européen et ne s’est arrêté qu’à six reprises avant le stade des quarts de finale.
La dernière fois, c’était en 2019 contre Liverpool (futur lauréat de la compétition). A l’époque, les coéquipiers de Neuer n’avaient pas profité d’un bon match nul à Anfield (0-0) en s’inclinant au retour 3-1 chez eux. Cette fois-ci, il s’agit seulement de remonter un but, trois semaines après la défaite subie au stade olympique de Rome face à la Lazio, modeste 9e du Calcio.
« La situation est très claire, et pour parvenir à une performance de haut niveau, la pression fait partie du jeu, déclare l’entraîneur du Bayern. On a besoin d’une victoire avec deux buts d’écart contre une équipe italienne, une équipe entraînée par Maurizio Sarri ». Comprenez : une équipe maître dans l’art de défendre les plus courts écarts.
Le Bayern devra-t-il se montrer patient mardi soir, devant ses 75.000 spectateurs de l’Allianz Arena? « Oui et non, répond Tuchel. De la patience, oui, si c’est pour ne pas être frustré, si les choses prennent un peu plus de temps, ne vont pas totalement selon le plan. On ne devra pas perdre la tête si tout ne fonctionne pas dès le début. De la patience non, si c’est juste pour générer de la possession de balle. On n’a pas de temps à perdre, on ne peut pas attendre. Le temps est du côté de la Lazio ».
Après trois défaites consécutives à Leverkusen, à Rome contre la Lazio et à Bochum, le club bavarois a décidé d’un commun accord avec Tuchel, de se séparer de son entraîneur à la fin de la saison, un an avant le terme initial de son contrat.
Selon Tuchel, sa situation ne devrait pas évoluer, quelle que soit l’issue de la rencontre face à la Lazio, précisant toutefois qu’il ne pouvait pas parler pour d’autres personnes… Ambiance.
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