La dynamique que la société précédemment connue sous le nom de SNC-Lavalin a connue au cours des douze derniers mois, notamment grâce à sa division de services de conseil en ingénierie, est loin de s’essouffler, estime Sabahat Khan de RBC Marchés des capitaux. (Photo : Les Affaires)
Que faire avec les actions d’AtkinsRéalis, de Boralex et de Chorus Aviation? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire évoluer les cours prochainement. Remarque : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée par les analystes.
AtkinsRéalis (ATRL, 51,08 $) : une dynamique qui devrait se maintenir
Selon toute vraisemblance, AtkinsRéalis est bien positionné pour que sa solide performance du quatrième trimestre de l’exercice 2023 se poursuive en 2024 selon Sabahat Khan de RBC Marchés des capitaux.
En effet, la société a généré un chiffre d’affaires de 2,3 milliards de dollars (G$) au dernier trimestre, a-t-elle révélé le 1er mars 2024, ce qui est bien au-dessus de ce que le consensus des analystes laissait présager. Son bénéfice avant intérêts et impôts s’élève à 232,2 millions de dollars (M$), tandis que Sabahat Khan et le consensus prévoyaient respectivement 203,5 M$ et 218 M$.
Son effet de levier est également passé d’un multiple de 2,7x au troisième trimestre à 1,8x au quatrième trimestre, alors que l’entreprise dispose de 1759 M$ en capitaux disponibles à court terme.
La dynamique que la société précédemment connue sous le nom de SNC-Lavalin connaît depuis les douze derniers mois, notamment grâce à sa division de services de conseil en ingénierie, est loin de s’essouffler, estime l’analyste.
Son carnet de commandes est bien rempli, la demande étant toujours forte tant pour ses services de conseil en ingénierie que pour l’énergie nucléaire, et de nombreuses opportunités de croissance devraient se présenter, estime-t-il. Pour répondre à la demande, la société qui comptait déjà près de 34 000 employés en 2022 a embauché près de 3350 professionnels l’année dernière, rappelle Sabahat Khan.
Il rapporte que la direction d’AtkinsRéalis prévoit de générer des flux de trésorerie positifs en 2024, et qu’elle serait ouverte à d’éventuelles acquisitions de petites entreprises aux États-Unis.
Elle est également bien positionnée pour réduire son effet de levier, et elle réduira son exposition aux contrats de construction clés en main à prix fixe, ce qui généralement grève les flux de trésorerie.
En se basant sur l’ensemble de ces éléments, l’analyste fait passer son objectif de cours de 53 $ à 63 $, afin de mieux refléter les performances attendues de la société. Son calcul agrège le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement provenant de chacune de ses divisions, à savoir le service-conseil en ingénierie, l’énergie nucléaire et Linxon, selon un multiple respectif de 12,5x, 11,5x et 7x.
Les deux premiers, moins importants que ceux que leurs homologues tirent de leurs propres divisions, sont similaires à la moyenne de l’année écoulée, précise l’analyste, qui maintient sa recommandation à “surperformance de secteur”.
Boralex (BLX, 29,32 $) : les pales tournent à plein régime
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