Les cours du pétrole en ordre dispersé et proche de l’équilibre : les marchés entre offre et demande

Les prix du pétrole ont terminé en ordre dispersé et proche de l’équilibre jeudi, sur un marché plutôt rassuré par la demande mais inquiet d’une offre trop abondante malgré les annonces de l’alliance Opep+.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai est resté stable, à 82,96 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril a légèrement diminué de 0,25%, à 78,93 dollars.

Le WTI a été stoppé dans son élan par le franchissement mercredi du seuil technique des 80 dollars et depuis a connu une légère baisse accentuée par des prises de bénéfices.

Les opérateurs ont bien accueilli la reprise de la demande de produits raffinés aux États-Unis, en particulier pour l’essence et le gazole, indiquée par le rapport de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) publié mercredi.

Ils ont également été agréablement surpris par la croissance des échanges en Chine en janvier et février, que ce soit en termes d’exportations ou d’importations, signe d’une reprise de l’économie.

Les traders voient également d’un bon œil les futures baisses de taux des banques centrales, susceptibles de stimuler l’économie assoiffée de pétrole.

“Mais le marché craint une augmentation de l’offre dans les six prochains mois”, a expliqué Bart Melek de TD Securities.

“Les grands producteurs en dehors de l’Opep+ pourraient compenser les réductions annoncées par les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés.”

Certains acteurs doutent également de la capacité des membres de l’Opep+ à respecter leurs engagements, à savoir une réduction de 2,2 millions de barils par jour jusqu’à la fin juin.

Selon une étude du cabinet Platts, la production du cartel est restée stable en février par rapport au mois précédent, après une réduction moins importante qu’annoncé en janvier.

Pour Bart Melek, l’Opep+ a atteint ses limites en termes de réductions de production et cherchera progressivement à regagner des parts de marché plus tard cette année, avec en tête l’Arabie saoudite.

En outre, la prime de risque liée à la situation au Moyen-Orient ne dépasse que “quelques dollars”, selon Bart Melek, insuffisant pour faire sortir les prix de la fourchette étroite dans laquelle ils se trouvent depuis un mois.

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