RALEIGH – Malgré ses bonnes performances, la question de renvoyer éventuellement Joshua Roy à Laval cache la volonté de donner tous les outils possibles au Rocket pour s’améliorer à court terme. La possibilité de lui apporter de l’aide par le biais d’un échange d’ici l’heure limite de 15 h vendredi est envisagée, comme nous l’avons vu jeudi avec l’acquisition de l’ailier Jacob Perreault.
Cependant, l’organisation regarde également du côté de sa pépinière d’espoirs pour voir s’il est possible d’injecter un peu de talent supplémentaire juste avant la fin. C’est un dossier délicat avec lequel le nouveau DG du Rocket, John Sedgwick, doit jongler.
D’entrée de jeu, tout n’est pas question de rapprocher tous les espoirs de Montréal qui ne seront pas nécessairement admissibles aux séries de la Ligue américaine.
Commençons par le cas de Roy, car il est au centre des discussions en ce moment.
Les joueurs que le Canadien veut rendre admissibles aux séries éliminatoires de la LAH doivent faire partie de la formation du club-école à 15 h vendredi, soit au même moment que la date limite des échanges dans la Ligue nationale. Il s’agit de réaffectations sur papier, car les joueurs sont cédés virtuellement et sont rappelés quelques instants après. À court terme, c’est ce qui devrait se produire avec Roy.
Mais après la date limite, une équipe n’a droit qu’à quatre rappels de joueurs de la Ligue américaine qui ne sont pas considérés comme des rappels d’urgence (ceux qui visent à remplacer un joueur blessé à une position donnée).
Faire un renvoi sur papier de Roy, ou encore d’Arber Xhekaj, constituerait deux de ces quatre rappels auxquels le Canadien a droit.
Un contraste parfois frappant pour les Européens
Mais s’il faut faire partie de la formation du Rocket vendredi afin de jouer à Laval et de participer aux séries, qu’en est-il d’un espoir comme David Reinbacher, qui pourrait traverser l’Atlantique une fois le statut de Klöten confirmé dans la Ligue nationale suisse ?
Le choix de premier tour du Canadien au dernier repêchage a déjà signé son premier contrat professionnel et il est officiellement prêté à Klöten depuis ce moment. Le fait de faire l’objet d’un prêt le soustrait à cette exigence.
Jesse Ylönen était dans une situation semblable il y a quelques années au moment de quitter les Pélicans de Lahti pour venir prêter main-forte au Rocket durant la saison 2020-2021 écourtée par la pandémie.
Jesse Ylönen avec le Rocket de Laval.
Photo : La Presse Canadienne / Graham Hughes
Le contraste avait été frappant, mais l’ajustement s’était bien passé, même s’il avait dû s’habituer à la vitesse d’exécution et à anticiper les mises en échec.
Ici c’est une habileté que de savoir quel sera ton prochain geste avant même d’avoir la rondelle, a décrit Ylönen. Ton cerveau doit travailler plus vite.“,”text”:”Ici c’est une habileté que de savoir quel sera ton prochain geste avant même d’avoir la rondelle, a décrit Ylönen. Ton cerveau doit travailler plus vite.”}}”>Ici, c’est une habileté que de savoir quel sera ton prochain geste avant même d’avoir la rondelle, a décrit Ylönen. Ton cerveau doit travailler plus vite.
Le saut peut parfois être difficile pour un Européen habitué aux grandes patinoires et à un style de jeu spécifique, mais puisque chaque cas est différent, certains se voient donner une chance de jouer des matchs, et d’autres non. Si Ylönen s’était assez bien tiré d’affaire, Emil Heineman, qui est arrivé de Suède en fin de saison dernière, a carrément bondi des blocs de départ, le printemps dernier, en marquant 7 buts en 11 matchs à son arrivée dans la Ligue américaine.
Reinbacher attend de voir si Klöten devra jouer une ronde de relégation en Suisse avant que le Canadien ne détermine s’il fera le saut immédiatement. Et sous peu, d’autres espoirs européens tels que le centre finlandais Oliver Kapanen et le défenseur suédois Adam Engström, pourraient aussi être invités à rejoindre le Rocket.
Kapanen et Engström n’ont pas encore signé leur premier contrat professionnel dans la LNH, mais à l’instar des autres joueurs qui sont sur la liste de réserve du Canadien, ils pourraient signer des contrats de la Ligue américaine ou des essais amateurs afin de jouer à Laval.
L’Américain Lane Hutson risque cependant de constituer une exception parmi ces espoirs figurant sur la liste de réserve du Canadien. Étant donné qu’il pourrait signer son premier contrat professionnel et l’écouler dès ce printemps, le défenseur vedette de la NCAA ne sera pas admissible pour un prêt au Rocket, car il n’aura pas signé son entente avant la date-butoir.
Selon la durée du parcours éliminatoire de Boston University, Hutson pourrait par ailleurs arriver bien tard dans le calendrier du Canadien.
Jayden Struble s’est joint au Rocket en fin de saison dernière. (Photo d’archives)
Photo : La Presse canadienne / Christinne Muschi
Gagner le respect par le travail
Jayden Struble n’avait peut-être pas le même profil que Hutson pour exiger d’écouler la première année de son contrat d’entrée de façon expéditive. Lorsque sa saison a pris fin à l’Université Northeastern, le printemps dernier, il a signé un contrat de deux ans qui entrait en vigueur cette saison. Il a toutefois signé un contrat de la Ligue américaine de manière à joindre le Rocket immédiatement.
Si le Canadien décide de mettre sous contrat Luke Tuch, un coéquipier de Hutson à Boston University – et pour peu que Tuch veuille joindre le CH au lieu de devenir joueur autonome au mois d’août – le colosse de 22 ans pourrait imiter ce qu’a fait Struble au plan contractuel et venir aider l’équipe en toute fin de calendrier.
Northeastern a fermé les livres assez tôt l’an dernier, si bien que Struble a eu le temps de disputer neuf matchs de saison et deux autres en séries. Il n’a jamais senti que des coéquipiers du Rocket se sentaient menacés par le fait qu’on le préférait à eux. Mais s’il avait un conseil à donner à Tuch, si ce dernier devait s’entendre avec le Canadien, ce serait d’y aller tête première et de travailler sans relâche.
Les gars respectent ça, a dit Struble. Quand tu t’amènes et que tu travailles comme un défoncé, il n’y a rien qu’ils puissent dire. Il faut que tu t’arranges pour te mettre le plus à l’aise possible. C’est très stressant de s’amener là au début, parce que tu es entouré de joueurs plus vieux, des professionnels, et tu représentes un ajout tardif. Mais si tu joues ton match, de bonnes choses vont arriver.“,”text”:”Les gars respectent ça, a dit Struble. Quand tu t’amènes et que tu travailles comme un défoncé, il n’y a rien qu’ils puissent dire. Il faut que tu t’arranges pour te mettre le plus à l’aise possible. C’est très stressant de s’amener là au début, parce que tu es entouré de joueurs plus vieux, des professionnels, et tu représentes un ajout tardif. Mais si tu joues ton match, de bonnes choses vont arriver.”}}”>Les gars respectent ça, a dit Struble. Quand tu t’amènes et que tu travailles comme un défoncé, il n’y a rien qu’ils puissent dire. Il faut que tu t’arranges pour te mettre le plus à l’aise possible. C’est très stressant de s’amener là au début, parce que tu es entouré de joueurs plus vieux, des professionnels, et tu représentes un ajout tardif. Mais si tu joues ton match, de bonnes choses vont arriver.
Le Rocket en état d’urgence
À ces jeunes joueurs qui ont une chance de venir aider le Rocket s’aj
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