2024-03-10 11:23:00
Benjamin Netanyahu, Premier ministre d’Israël
C’est ainsi que l’Italie défend les atrocités d’Israël
Le carnage quotidien auquel nous assistons impuissants, le mépris de la vie de la population Gaza e dans banque de l’Ouest et les attaques continuelles contre ses conditions élémentaires minimales, les corps qui sont pelletés avec des bulldozers sans même s’assurer de leur mort, ne suscitent pas du tout, comme on pourrait s’y attendre, l’indignation et l’horreur universelles.
Beaucoup en Italie et dans le monde approuvent et sont prêts à défendre tout cela, en espérant sa conclusion nécessaire, voire sa continuation indéfinie. Je propose de considérer leurs arguments. On trouve par exemple un bon répertoire d’arguments devenus clichés dans le Manifeste-Appel “Du 7 octobre à la paix» de la Gauche pour Israël, paru dans les journaux du 6 mars et signé par de nombreux hommes politiques et professionnels italiens.
1) La première est que État d’Israël c’est la seule démocratie au Moyen-Orient. J’entends cela depuis des décennies, mais on peut en douter. Une démocratie discriminatoire sur le plan religieux (ou racial) est difficile à concevoir ; et donc une démocratie qui exerce sa domination sur des millions de sujets privés de droits civils et politiques. Une démocratie qui a créé l’apartheid sans que personne ne s’en rende compte ni ne s’en plaigne.
Ma è possibile che il governo israeliano stia agendo con l’appoggio della maggioranza dei suoi cittadini riconosciuti e classificati come ebrei, e che in questo senso almeno, la politica del governo israeliano, un governo che si regge su una maggioranza parlamentare, si possa considerare democratica. Non ne segue che sia moralmente accettabile.Non tutto ciò che viene approvato da una maggioranza è per questo lecito.
2) Il secondo argomento è di gran lunga il più popolare, e chi lo avanza sembra ritenerlo decisivo: le stragi di palestinesi che continuano da più di quattro mesi, le privazioni micidiali a cui sono sottoposti, sono una reazione, anzi la reazione, agli attacchi terroristici dell’8 Ottobre alla popolazione israeliana. Oppure, una loro “conseguenza”.
[if–>3) Un principe plus avancé de l’éthique individuelle est le “légitime défense». Ici, la « réaction » n’est plus une fin en soi. Cela fait partie d’un stratégie défensive, et il se justifie ainsi. Et le principe peut être étendu. Même une population, même un État doit être capable de se défendre. Bien entendu, la « légitime défense » doit être légitime. Qu’est-ce que ça veut dire? Qui doit viser non pas à punir ou à rembourser le contrevenant, mais à limiter le préjudice subi par la personne offensée avec le minimum d’affaiblissement du contrevenant.
4) Donc ces bombardements effrayants, avec des bombes qui sont expédiées quotidiennement depuis les Etats-Unis, sont le résultat d’une erreur de catégorie. Malheureusement pas involontaire. Le gouvernement israélien nie ce qui semble évident pour beaucoup, à savoir que Gaza (qui n’existe plus) n’est pas un État, mais une domination israélienne. Francesca Albanaise rappelle que les quartiers arabes de Paris n’ont pas été bombardés après l’attaque du siège de Charlie Hebdo.
5) Un autre argument est que la légitime défense doit prendre en compte la nature de l’ennemi. Si l’ennemi est sous-humain, comme le prétendent les dirigeants israéliens actuels et le président Biden, ou si, de manière équivalente, le Hamas ne reconnaît pas le droit à l’existence de l’État israélien, les Israéliens n’ont pas d’alternative : pour vivre en paix, ils doivent éliminer Hamas.
6) Non seulement l’ennemi est littéralement bestial. Il est aussi rusé et lâche. Faites grand usage des boucliers humains et des sous-sols de nombreux bâtiments. Elle se fond dans la population civile. Donc, pour tuer les tueurs du 8 octobre, il faut tuer tout le monde, même si le droit de la guerre et le droit humanitaire disent le contraire. Par exemple, une « opération » a été récemment menée pour libérer deux otages le meurtre de 80 civils.
7) Ainsi, à travers les degrés de non-séquence et d’erreurs de catégorie, on en vient à croire qu’il a démontré, comme il l’a fait Naphtali Bennett avec l’intervieweur féroce et informé de BBC Stephen Sacker le 19 décembre 2023, la nécessité de « opérations chirurgicales » nécessaires et suffisantes pour rétablir la paix. Autrement dit, éradiquer le Hamas. Bennett, ancien Premier ministre et membre de la droite religieuse, est contre la création de deux États et pour la poursuite de la colonisation de la Cisjordanie et de l’apartheid : qui ne pourrait prendre fin, selon Bennett, qu’en cas de « dénazification » globale. non pas du Hamas, mais de l’ensemble du peuple palestinien.
8) Les Israéliens n’ont donc qu’un seul moyen de mettre en œuvre leur défense, éliminer leurs ennemis, qui selon eux avec le 7 octobre se sont exclus de l’assemblée humaine. Il est injuste que les Israéliens soient condamnés par le monde pour vouloir les anéantir et qu’ils procèdent à leur annihilation. Ils regrettent d’avoir bombardé Gaza. Malheureusement, ils y sont contraints.
Il est impossible de démêler les membres de Hamas des autres Gazaouis. C’est pourquoi Gaza doit être complètement détruite. La mort de milliers de femmes et d’enfants qui n’ont pas participé aux événements du 7 octobre est une malheureuse « conséquence involontaire » ou une « circonstance accidentelle » donc tolérée par les lois de la guerre. Difficile de discuter. Sous son aspect numérique, c’est une conséquence prévisible des bombardements. En ce sens, c’est parfaitement prévu. Mais Netanyhau insiste : qu’est-ce que les États-Unis ont fait de différent en Irak et en Afghanistan ? Et les États-Unis et le Royaume-Uni n’ont-ils pas bombardé Dresde pour mettre fin à la Seconde Guerre mondiale ?
9. Il ne s’agit pas seulement de comparaisons historiques. Il y a aussi ceux avec d’autres massacres et massacres qui se déroulent sous nos yeux, si on voulait les voir, par exemple au Soudan. Sauf que nous, pleins de préjugés, insistons pour qu’ils restent concentrés sur Gaza. Voici pourquoi, deuxièmement Elena Löwenthaldans un article récent sur Presse du 2 mars, « la guerre la plus difficile de l’histoire d’Israël », la guerre menée par le gouvernement israélien contre les Gazaouis est « une guerre difficile ». Ni stupide, ni criminel. “Difficile”.
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