La table ronde organisée par le groupe Horizon Press sur le thème «Femmes en entreprise : Le défi de l’égalité des chances» a réuni trois femmes d’exception de différents horizons : Maria Ait M’Hamed, présidente de l’Union des agences de conseil en communication, Fatima-Zahra Ouriaghli, vice-présidente du Conseil national de la presse, et Rajaâ Cherkaoui El Moursli, professeure docteure en physique nucléaire à l’Université Mohammed V de Rabat. Elles ont partagé leurs expériences personnelles et leurs recommandations pour un environnement de travail plus juste et plus inclusif.
Dans ce passage, Fatima-Zahra Ouriaghli souligne le rôle de l’éducation des femmes. «Les jeunes filles ne sont pas éduquées de la même manière que leurs frères et, à un certain âge, elles s’autocensurent», estime la vice-présidente du Conseil national de la presse.
Pour Maria Ait M’Hamed, présidente de l’Union des agences de conseil en communication, ce changement doit d’abord venir des femmes elles-mêmes. «L’éducation dépend avant tout des femmes. Parfois, nous avons des femmes modernes, actives, brillantes, mais qui demandent encore à leurs filles de débarrasser la table et non à leurs fils, car c’est ancré en nous. C’est pourquoi je pense que le changement doit d’abord venir de nous, les femmes, car c’est généralement nous qui éduquons», explique-t-elle.
Pour soutenir ces efforts, Fatima-Zahra Ouriaghli estime que les manuels scolaires doivent aussi être modifiés. «Ils doivent inclure des informations sur le statut de la femme, pour améliorer cette image de la femme toujours représentée en cuisine ou en train de s’occuper des enfants», précise-t-elle, soulignant que «cette image de la femme est également véhiculée à la télévision et sur les réseaux sociaux».