Démission du Premier ministre : que doit-il se passer ensuite en Haïti ?

Démission du Premier ministre : que doit-il se passer ensuite en Haïti ?

Le Premier ministre Ariel Henry, bloqué à l’étranger, ne rentre pas dans son pays et a annoncé sa démission. C’est maintenant au tour d’un conseil présidentiel.

Le Premier ministre haïtien Ariel Henry a démissionné après des mois d’escalade de la violence des gangs et de l’effondrement des institutions de l’État. Cet État caribéen, qui souffre d’instabilité politique et d’une grande pauvreté, devrait retrouver le chemin de la normalité avec l’aide internationale.

Ce week-end, des représentants du gouvernement haïtien, de l’opposition, du monde des affaires, de la société civile et de groupes religieux ont rencontré des représentants éminents des États-Unis et de la Communauté des Caraïbes (CARICOM).

Ci-dessous les mesures prévues :

Le Conseil Présidentiel : Un Conseil présidentiel est créé pour diriger le retour à la démocratie. Il sera composé de deux observateurs et de sept membres votants représentant un large spectre de la société haïtienne. Il dispose de certains pouvoirs présidentiels. La commission donne ses instructions à la majorité des voix.

Les missions du Conseil : Le conseil devrait nommer un Premier ministre par intérim et un cabinet. En outre, le Conseil présidentiel devrait mettre en place une équipe de gestion des élections qui ouvrira la voie aux premières élections en Haïti depuis 2016. La CARICOM n’a pas encore annoncé la date de la tenue du Conseil présidentiel.

Membres du Conseil : Les deux membres censeurs du Conseil présidentiel devraient être issus du clergé et de la société civile. Les sept membres votants sont recrutés dans le secteur des affaires et des partis politiques. Les organes de transition ne peuvent pas comprendre de membres ayant commis des infractions pénales ou touchés par des sanctions de l’ONU.

Sécurité: Les États-Unis souhaitent accélérer le déploiement d’une force multinationale dotée d’un mandat de l’ONU pour rétablir la sécurité en Haïti. Le Kenya devrait diriger l’opération de l’ONU. Selon des informations américaines, son rôle consiste également à lutter contre les bandes criminelles. Les Etats-Unis souhaitent consacrer au total 300 millions de dollars (274,6 millions d’euros) au déploiement des troupes. (APA/Reuters)

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