Donnez un titre à ce contenu Le début de saison 2024 de Formule 1 ressemble à s’y méprendre au début de saison 2023 et à la façon dont la saison 2022 s’est terminée, à savoir par la domination de l’écurie Taureau Rougenettement en avance sur la concurrence. Aussi, alors que les instances de la discipline ont, à grand renfort de promesses optimistes, mis en place une réglementation technique censée améliorer le spectacle en piste et offrir les conditions d’un resserrement général des écarts, des questions se posent sur la réalité de la révolution promise. Parmi les axes de travail du législateur figurait notamment la volonté de rendre le fait de suivre une voiture plus facile en améliorant la qualité de l’air derrière elle. Plus précisément, le but était d’éviter que l’air suivant une voiture ne soit trop perturbé, afin que la voiture suiveuse ne subisse pas une réduction excessive de l’appui. Suppression des appendices, retour en force de l’effet de sol, règles de design plus restrictives… voici, entre autres, la série de mesures mises en place pour tenter d’y parvenir. Lire aussi :Toutefois, alors que l’on entre dans la troisième et déjà avant-dernière année de cette nouvelle réglementation, il est clair que Red Bull continue de caracoler largement en tête, comme cela est le cas depuis la mi-saison 2022, et surtout que les luttes en piste sont rendues de plus en plus compliquées à mesure que les écuries trouvent des moyens d’interpréter les règles de façon à gagner toujours plus d’appui, ce qui entraîne mécaniquement une détérioration de la qualité de l’air. Interrogé sur le sujet, James Allison, le directeur technique de Mercedesestime que si Red Bull a fait un meilleur travail que tout le monde pour parvenir à maitriser les règles, les instances de la F1 (FIA et FOM) se sont quelque peu fourvoyées en axant une partie de la mission d’amélioration du spectacle sur la réduction de l’air sale sans pour autant se focaliser sur d’autres aspects cruciaux, comme le comportement des pneus. “Je ne pense pas nécessairement qu’ils aient échoué [parce qu’une équipe domine]car notre travail consiste à essayer de faire en sorte qu’il y ait une lutte. Mais je pense qu’il y a des choses dans le règlement qui ne servent les intérêts d’aucun d’entre nous. Je ne crois pas qu’il soit judicieux d’avoir des voitures qui épousent le sol comme le font ces voitures.” “Et que dire de l’idée selon laquelle on produit de bonnes courses en contrôlant le sillage [des voitures]tout en ignorant les pneus… L’idée de contrôler le sillage, c’est en quelque sorte se battre contre des moulins à vent, [et] je pense que cet aspect des choses a été mis à l’épreuve jusqu’à sa destruction [par la réglementation actuelle]de manière assez évidente. Mais Red Bull fait du bon travail et nous autres avons le devoir de faire mieux. Je ne pense pas que [la domination de Red Bull] soit la faute du régulateur.” Suivre une F1 semble de plus en plus difficile à mesure que les écuries comprennent comment contourner l’esprit des règles.L’année 2025 sera la dernière du cycle réglementaire actuel, avant un changement des règlementations technique et moteur prévu pour 2026. Pour Allison, parmi les leçons à retenir de ce qui a pu mal se passer avec les règles instaurées en 2022 figure la façon dont plancher et diffuseur sont amenés à générer l’appui, et l’impact de cette orientation sur la hauteur de caisse à l’arrière des monoplaces. “Je ne pense pas qu’il y ait de problème particulier avec les planchers à effets de sol”a-t-il déclaré. “Mais la configuration particulière de ces planchers-là, dont la réponse à la hauteur de caisse arrière n’est pas particulièrement bonne pour les voitures, n’est pas ne chose que nous devrions conserver en 2026.” Quant à savoir si son point de vue était unique ou partagé par d’autres équipes, Allison a déclaré : “Je pense que parmi les équipes, cette réponse serait acceptée de manière pragmatique. La FIA est encore très attachée à placer la gestion du sillage au sommet de tout, en sacrifiant ces choses-là. Je pense qu’il serait utile d’adopter une approche plus équilibrée.” Avec Jonathan NobleVIDÉO – Le résumé du Grand Prix d’Arabie saoudite 2024

Le début de saison 2024 de Formule 1 ressemble étrangement au début de la saison 2023 et à la façon dont la saison 2022 s’est terminée, avec la domination de l’écurie Red Bull nettement en avance sur la concurrence. Alors que les instances de la discipline ont promis une réglementation technique destinée à améliorer le spectacle en piste et resserrer les écarts, des questions se posent sur la réalité de cette révolution promise.

Une des priorités des législateurs était d’améliorer la qualité de l’air derrière une voiture afin de faciliter le suivi. L’objectif était d’éviter que l’air perturbé par une voiture n’influe trop sur la voiture suivante, entraînant une diminution excessive de l’appui. Suppression des appendices, retour de l’effet de sol, règles de design plus contraignantes… voici les mesures prises pour atteindre cet objectif.

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Alors qu’on entre dans la troisième année de cette réglementation, il est clair que Red Bull reste en tête, compliquant les luttes en piste alors que les équipes cherchent à interpréter les règles pour gagner plus d’appui, détériorant la qualité de l’air.

James Allison, directeur technique de Mercedes, estime que Red Bull a mieux maîtrisé les règles que les autres, mais les instances de la F1 se sont égarées en se concentrant sur la réduction de l’air sale au détriment d’autres aspects importants comme le comportement des pneus.

“Je ne pense pas que la domination de Red Bull soit entièrement de la faute des règles, car notre objectif est de favoriser la compétition. Mais certaines règles ne sont bénéfiques pour aucun d’entre nous. Il n’est pas judicieux d’avoir des voitures qui collent autant au sol.”

“L’idée que contrôler le sillage mènera à de bonnes courses en ignorant les pneus… cette approche est dépassée et menace l’intérêt sportif. Red Bull fait du bon travail, mais nous devons faire mieux. La domination n’est pas entièrement la faute des régulateurs.”

Suivre une F1 semble de plus en plus difficile à mesure que les écuries comprennent comment contourner l’esprit des règles.

2025 marquera la dernière année du règlement actuel, avant un changement prévu des règlements techniques et moteurs en 2026. Selon Allison, l’expérience des règles de 2022 met en lumière l’importance des plancher et diffuseur dans la génération d’appui, et leur impact sur la hauteur de caisse à l’arrière des monoplaces.

“Je ne vois pas de problème spécifique avec les planchers à effet de sol”, a-t-il déclaré. “Mais la façon dont ces planchers réagissent à la hauteur de caisse arrière n’est pas idéale pour les voitures, et cela ne devrait pas être conservé en 2026.”

Quant à savoir si sa vision est partagée par d’autres équipes, Allison a affirmé : “Je pense que cette réponse serait acceptée de manière pragmatique parmi les équipes. La FIA met beaucoup l’accent sur le contrôle du sillage au détriment d’autres aspects. Une approche plus équilibrée serait bénéfique.”

Avec Jonathan Noble

VIDÉO – Le résumé du Grand Prix d’Arabie saoudite 2024

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