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L’impact des facteurs génétiques sur le langage et le TDAH chez les jeunes enfants

by Nouvelles
L’impact des facteurs génétiques sur le langage et le TDAH chez les jeunes enfants

Après avoir analysé le vocabulaire de plus de 17 000 enfants européens de moins de trois ans, des chercheurs ont identifié un lien entre les facteurs génétiques qui influencent la taille du vocabulaire, la littératie et la cognition, et les symptômes du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).

Le nombre de mots que les enfants produisent (le vocabulaire expressif) et comprennent (le vocabulaire réceptif) évolue rapidement au cours du développement précoce, en partie grâce à des facteurs génétiques. « Certaines variations dans le développement du langage peuvent être liées à des variations dans le code génétique stocké dans nos cellules », a expliqué Beate St Pourcain, co-auteure d’une nouvelle étude publiée dans Psychiatrie Biologique.

Les difficultés d’apprentissage du langage auxquelles ils peuvent être confrontés sont liées à des troubles neurodéveloppementaux tels que le TDAH et le trouble du spectre autistique. « Les facteurs génétiques qui sous-tendent le développement du langage chez l’enfant sont-ils liés aux résultats de la littératie et de la cognition générale plus tard dans la vie ? » se sont demandé les chercheurs.

Évaluer la taille du vocabulaire pendant les premières années de la vie

L’analyse à l’échelle du génome sur le vocabulaire de plus de 17 000 enfants de différentes langues (anglais, néerlandais et danois) révèle comment la génétique influence la production et la compréhension des mots de la petite enfance à l’âge adulte. Les analyses ont été réalisées pour le vocabulaire expressif en phase précoce (nourrissons de 15 à 18 mois) et le vocabulaire expressif et réceptif en phase tardive (tout-petits de 2 à 3 ans). Les chercheurs ont constaté que ces associations génétiques avaient évolué de manière dynamique au cours des trois premières années de la vie. De plus, produire plus de mots en phase précoce et comprendre moins de mots en phase tardive était associé à un risque plus élevé de TDAH.

Ellen Verhoef, première auteure de l’étude, conclut : « Cette étude montre l’importance de la taille du vocabulaire, évaluée au cours des premières années de la vie, pour le comportement et la cognition futurs, et souligne la nécessité de multiplier les efforts de collecte de données au cours de la petite enfance et de l’enfance. »

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2024-03-15 03:38:02

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