L’adolescent qui a menacé d’un couteau la principale d’un collège près de Dijon (Côte-d’Or) a été mis en examen et placé en détention provisoire dimanche 17 mars dans la soirée, a annoncé le parquet de Dijon.
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« Le mineur mis en cause a été mis en examen pour l’intégralité des infractions reprochées et placé en détention provisoire », a déclaré dans un communiqué le procureur Olivier Caracotch. L’élève, âgé de 15 ans, est accusé de « tentative d’homicide volontaire sur un enseignant, personne chargée de mission de service public ; violences volontaires avec arme, dans un établissement scolaire et sur personnes chargées d’une mission de service public ; menaces de crimes ou délit contre les personnes sur enseignant ou membre des personnels travaillant dans les établissements d’enseignement scolaire ; intrusion dans un établissement scolaire avec arme », selon le parquet de Dijon.
Le mineur, « décrit comme difficile » mais qui ne présente d’antécédent judiciaire que « pour des faits de dégradations volontaires », n’a « jamais contesté les faits » lors de sa garde à vue, qui avait débuté vendredi. Il a « toutefois donné deux explications très différentes », a expliqué le procureur de la République, Olivier Caracotch.
Deux versions
Le jeune homme a d’abord indiqué qu’il avait voulu « planter » sa professeure d’anglais, cours dont il avait été exclu, avant de se raviser car, a-t-il dit, c’était « trop grave ». Il a alors dit avoir décidé de la prendre en otage, mentionnant les attentats de novembre 2015 « pour donner du crédit à son projet ».
Mais, plus tard en garde à vue, le mis en cause affirmait avoir été « recruté par des connaissances pour tuer (sa professeur d’anglais, NDLR) et trois autres membres (du collège) ». Il a alors affirmé devoir être rémunéré pour ces faits. Ces déclarations ne sont « corroborées par aucun élément et pourraient être en lien avec une volonté de se donner de l’importance, ce qui a été confirmé par un expert psychiatre », a ajouté le procureur.
« Le parquet antiterroriste accorde un crédit très relatif à cette dernière version », a souligné Olivier Caracotch. Une expertise psychiatrique, même si elle a estimé que le mis en cause était responsable de la commission de ses actes, a révélé « un certain nombre de failles ou de difficultés » mentales, selon le procureur.
2024-03-17 23:21:00
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