L’ouvrage “Les nationalistes marocains au XXe siècle: articulation organique entre le politique et le social” de l’écrivain et historien, Mostafa Bouaziz, a été présenté, ce week-end à Marrakech, lors d’une rencontre culturelle en présence d’une multitude de professeurs d’université, d’écrivains et de penseurs.
Organisée par le Centre de développement de la région de Tensift (CDRT), en partenariat avec l’Université Cadi Ayyad et en coordination avec la cité des langues et des cultures à la Faculté de la langue arabe de Marrakech, cette manifestation culturelle s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres culturelles initiée par le CDRT sur le thème “La culture, comportement civique”, accueillant des écrivains, des penseurs et des chercheurs dans le cadre de la rubrique “Rencontre du mois”.
Les participants ont souligné la valeur scientifique et historique significative de ce livre, à travers lequel Mostafa Bouaziz poursuit ses recherches sur les idées, les mentalités et les structures, notant que l’ouvrage explore les questions de la modernisation au sein de la société marocaine ainsi que les enjeux liés aux relations interpersonnelles.
De même, ils ont souligné que l’auteur présente une thèse documentée et conceptuellement élaborée, capitalisant sur les progrès des sciences sociales et des écoles historiques, pour aborder un aspect central de notre contexte national.
Pour Mostafa Bouaziz, cet ouvrage constitue une démarche de recherche historique visant à analyser l’évolution de la notion de nationalité marocaine et le rôle des nationalistes marocains à travers les différentes époques.
Il a également précisé que le livre offre une exploration approfondie de l’histoire contemporaine du Royaume sur une période d’un siècle et demi, mettant en lumière l’évolution de la conception de la nationalité ainsi que de la culture qui l’accompagne.
Et d’ajouter : “Cette étude incorpore plusieurs perspectives pour examiner la structure qui encadre le comportement collectif d’une catégorie sociale spécifique, à savoir les nationalistes marocains, qui ont accompagné l’évolution du pays avec une charge culturelle particulière”.
L’écrivain a également fait savoir que son ouvrage comprend quatre chapitres, le premier abordant la réforme des structures marocaines, le deuxième ayant une dimension anthropologique, le troisième mettant en lumière les mouvements sociaux, tandis que le quatrième se penchant sur le champ politique marocain.
Cet ouvrage de 700 pages a remporté le “Prix du Maroc du livre 2020” dans la catégorie des sciences humaines.