Les premières fraises ont été récoltées la semaine dernière, et la tournée des marchés repart. La Baule, Pornichet, le Croisic. La fraise est arrivée et avec elle l’odeur du soleil et du printemps. Mais des fraises en mars ? D’où viennent-elles et comment sont-elles produites ?
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Des fraises produites en jardins suspendus avec système de chauffage et d’irrigation
“Elles sont juteuses, sucrées et comme toutes les garriguettes un peu acidulées”. Xavier Burban qui gère l’entreprise avec son frère depuis 17 ans est très satisfait de la qualité de ses fraises cette année. Pour la quantité ? “ça c’est plus aléatoire, c’est Dame Nature qui décide”. Le principe de la serre permet toutefois d’avancer la production et de se protéger de la pluie.
Pas de label bio
Voiture à Burban n’a pas le label bio, ses fraises ne poussent pas dans le sol mais dans des jardins suspendus, “pas question d’utiliser des produits chimiques” promettent les deux frères. Les fraises sont par ailleurs plantées dans de la tourbe naturelle. Autre impératif : ce sont des fraises vendues localement dans les heures suivant la cueillette.
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“On fait venir des bourdons au début de l’hiver pour la pollinisation et on traite avec des produits naturels pour éloigner les nuisibles”. Stéphane Burban rappelle que c’est en moyenne à l’année 150 tonnes de fraises qui sont produites sur ces sept hectares de serre, “l’équivalent de sept terrains de football”. Au plus fort de la saison, il y a une cinquantaine de salariés.
Comptez vingt euros le kilo, dix euros les deux barquettes. “60% du prix sert à payer la main d’oeuvre”.
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