C’est ce que révèle la recommandation du comité de santé et de protection sociale du conseil municipal d’Oslo.
Ils décideront mercredi après-midi s’ils sont favorables à un élargissement de la limite pour l’avortement volontaire.
Cela se fait dans le cadre du cycle de consultation sur la nouvelle loi sur l’avortement.
Brundtland lui-même est monté sur le podium lorsque l’affaire a dû être soulevée.
– La loi actuelle est tout simplement dépassée. Il n’y a aucune raison de continuer avec le tribunal après 12 semaines. C’est toujours la vie des femmes qui est en cause, a déclaré Brundtland.
Il s’agissait du premier poste de représentant du conseil municipal de l’ancien premier ministre.
Vous voulez plus de changements
L’ancien dirigeant de l’AP a été élu à l’automne dernier au conseil municipal d’Oslo pour le parti travailliste.
Depuis, elle fait partie du comité de la santé et des affaires sociales.
Aujourd’hui, Brundtland, avec plusieurs représentants du parti travailliste et du parti libéral, a proposé plusieurs modifications à la loi sur l’avortement. Entre autres:
- La limite pour l’avortement volontaire est déplacée de la semaine 12 à la semaine 18. Mais il devrait toujours être possible d’avorter jusqu’à la fin de la semaine 22 sous certaines conditions.
- La municipalité d’Oslo estime que les commissions d’avortement devraient être supprimées.
Après son mandat au conseil municipal, Brundtland déclare qu’il n’y a pas besoin de tribunal entre les semaines 12 et 18.
Elle estime également que la loi est dépassée car elle exige que l’avortement ait lieu dans un hôpital.
– Nous sommes maintenant arrivés au point que ce sont des choses qui peuvent se produire dans de très nombreux cas dans les services de soins de santé primaires et non dans les hôpitaux. Aujourd’hui, vous pouvez subir un avortement médicamenteux, et cela peut se produire au début de la grossesse. Et le plus tôt sera le mieux.
Plaider depuis longtemps pour l’avortement volontaire
Brundtland défend depuis plusieurs années le droit à l’avortement volontaire. Elle est médecin et a déjà été membre du comité de l’avortement.
Elle faisait également partie du gouvernement travailliste qui, en 1974, a proposé au Storting d’accorder aux femmes le droit à l’avortement volontaire.
En juin 2022, le gouvernement a nommé un comité sur l’avortement chargé de revoir la loi actuelle sur l’avortement. En même temps, ils devaient enquêter sur une nouvelle loi.
Le rapport de la Commission de l’avortement a été remis le 14 décembre de l’année dernière à la ministre de la Santé et des Soins, Ingvild Kjerkol.
L’enquête est actuellement en consultation et la date limite est fixée à vendredi cette semaine.
Publié
20.03.2024, kl. 16.02
Mis à jour
21.03.2024, kl. 16h53