Le 22 mars, la Cour nationale espagnole a ordonné l’interdiction du quatrième service de messagerie le plus utilisé du pays, Telegram.
La FACUA (une ONG de défense des droits des consommateurs) a publié un communiqué selon lequel Telegram sera interdit à partir du 23 mars environ : « dans les heures ou les jours à venir ».
À la grande surprise de la nation, l’Espagne rejoint désormais la Corée du Nord, la Chine, l’Iran et le Pakistan parmi les pays où l’utilisation de Telegram est interdite.
En conséquence, TON (Toncoin) ; une blockchain décentralisée développée par Telegram, a chuté de 5 % en quelques heures.
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a déclaré que l’interdiction causerait « un préjudice énorme » à des millions d’utilisateurs.
Aucune information n’a été donnée sur la durée pendant laquelle l’application sera inaccessible, si ce n’est qu’elle doit être interdite jusqu’à ce qu’une enquête plus approfondie soit menée.