Et parmi les détracteurs de la chanteuse, le Rassemblement national n’a pas raté une seule occasion pour montrer son désaccord face à ce choix. L’ancienne présidente et fondatrice du parti, Marine Lepen, avait par exemple dit que la chanteuse “humilie la France”.
Invité sur le plateau de C à vous sur France 2, c’est ici l’actuel président du parti, Jordan Bardella, qui a commenté la participation d’Aya Nakamura. “Aya Nakamura a un succès mondial qui est incontestable. Je pense qu’on aurait pu choisir un ou une artiste beaucoup plus consensuel. Et deuxièmement, ça c’est ma conviction personnelle, je pense que quand on a été condamné pour violences conjugales, on ne peut pas représenter la France […] dans un événement sportif qui représente l’unité, l’apaisement, le rassemblement”, explique Jordan Bardella.
Un revirement dans l’argumentaire du parti d’extrême droite, qui n’avait jusqu’alors jamais avancé cet argument. En effet, Marine Le Pen avait plutôt pointé du doigt sa “tenue” et la “vulgarité” dont la chanteuse ferait preuve selon elle. La députée avait également déclaré qu’Aya Nakamura “ne chante pas français”. Des déclarations qui font écho à la vague de racisme et de haine dont la jeune chanteuse a été la cible.
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Les faits mentionnés par Jordan Bardella datent d’août 2022. Aya Nakamura et son ancien compagnon et producteur Vladimir Boudnikoff ont tous les deux été condamnés en février 2023 à des amendes pour “violences réciproques sur conjoint”.
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