2024-04-06 15:34:15
Cette pièce fait partie d’un triptyque inspiré du poème TOC (TOC : Trouble Obsessionnel Compulsif) Neil Hilborn. Où il exprime comment il s’est rencontré, est tombé amoureux, a vécu ensemble et a fait face à la rupture de son ex-petite amie, conditionné par son TOC.
Texte qui, d’une manière différente, a fait irruption avec force dans la sensibilité de cette professionnelle israélienne, et lui a également permis de développer un langage dans lequel le caractère extraordinaire des mouvements de ses danseurs est tellement accentué qu’il m’est difficile de imaginez qu’ils bougent différemment. Et c’est précisément là que réside une partie de la profondeur et de l’abstraction de l’œuvre/réaction de Sharon Eyalpuisqu’elle en tant que créatrice (ayant à ses côtés dans cette tâche Gaï Benhar) ce qu’il a fait, c’est interpréter le poème TOC.
Référence qui sert de support à ceux d’entre nous qui font partie du public, dans la mesure où une fois que nous en sommes conscients et familiers, tout commence à s’emboîter, c’est-à-dire : Heureusement, Sharon Eyal et son équipe ne se sont pas consacrés à ” vulgariser ” le contenu TOC, sinon nous nous serions retrouvés avec une œuvre « narrative » ou, dans le pire des cas, quelque chose qui aurait « diverti » en « imitant » les propos de Neil Hilborn avec des images. Ici, je défends cela en analysant AMOUR CHAPITRE IIil est permis de croire que Sharon Eyal elle-même aurait représenté un poème qu’elle a écrit dans ce but précis.
Personnellement, ce que j’ai vu était un groupe de danseurs générant des images asymétriques qui, vues dans leur ensemble et en gardant à l’esprit le contenu du poème, TOC, m’a aidé à trouver un bon exemple que derrière cette apparente « contraction », « distorsion »…, de leurs états corporels, il y a une beauté qui n’est pas imputable aux conceptions héritées de la tradition selon laquelle Platon a eu une grande influence sur notre culture occidentale. Bien entendu, tout était exécuté dans une logique où chaque action déclenchait la suivante (que ce soit à partir d’un stimulus interne ou externe), permettant que tout soit cohérent tant dans la chorégraphie que dans la généalogie que l’on pouvait tirer de ce jour. Sharon Eyal a eu son premier contact avec le poème TOC. De plus, après avoir vu AMOUR CHAPITRE II J’oserais dire qu’il n’est pas nécessaire de connaître l’histoire en détail, eh bien, cette création est déjà quelque chose indépendant.
Vous connaissez ce sentiment qu’une pièce pourrait durer une demi-heure de plus ou une demi-heure de moins, et que vous resteriez fidèle à tout ce qu’on vous propose ? Bien, AMOUR CHAPITRE II m’a fait sentir comme si tout était en ordre lors de leur prestation, comme s’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Entre-temps, il atteint un point de détente et d’équilibre difficile à reproduire. En même temps, je me percevais comme ayant la liberté de reprendre mon rôle de « personne qui analyse des œuvres du spectacle vivant », de recueillir les orientations nécessaires à la rédaction de ce texte. Ce que je veux dire, c’est que lorsque vous êtes confronté à une création qui vous aide à « compléter » (si je peux utiliser l’expression), vous certifiez qu’elle est bien mise en scène et interprétée, qu’elle ait ou non des danseurs de classe mondiale et qu’elle soit bien réalisée. bien basé sur l’artistique et le conceptuel.
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