Les nouveaux enjeux du recrutement et de la fidélisation des jeunes générations au travail

Les nouveaux enjeux du recrutement et de la fidélisation des jeunes générations au travail

Les jeunes générations ont-elles un nouveau rapport au travail ?

Je ne crois pas. Je pense que toutes les générations ont les mêmes aspirations. La différence est que les jeunes ne s’accommodent plus de conditions qui ne leur conviennent pas. L’instabilité pendant quelques mois ne fait plus peur. Ce qui compte désormais, c’est évidemment le salaire mais aussi la relation que l’on entretient avec son manageur, les horaires de travail… Si une personne n’est pas satisfaite de son contexte professionnel, elle n’aura aucun mal à aller taper à la porte à côté. La difficulté est d’apprendre à gérer la volatilité des collaborateurs.

Quelle(s) réponse(s) peuvent apporter les entreprises pour mieux s’adapter ?

Il faut personnaliser l’expérience collaborateur, ne pas oublier de proposer des avantages en nature, des primes individuelles, etc. Tout ceci fait partie du package de rémunération qu’il faut apprendre à mettre en avant. Dans le monde de la vente, où les horaires de travail peuvent être contraignants, il faut essayer au maximum d’optimiser les ressources, pour, si possible, libérer un collaborateur un samedi par mois et proposer un planning qui tourne. On peut aussi essayer de mettre en place la semaine de 4 jours, c’est assez apprécié. On ne réduit pas le temps de travail, simplement l’ensemble des heures sont organisées sur 4 jours au lieu de 5.

Et quand on ne parvient pas à recruter, que faire ?

Je pense que le meilleur moyen est d’occuper le terrain. L’objectif est d’être visible. D’abord, il faut faire en sorte de participer à des salons de recrutements, des évènements professionnels, des forums, etc. Il faut créer du réseau et aller à la rencontre des candidats. Sur le numérique c’est pareil, il faut être visible sur les réseaux sociaux et innover. Les jeunes sont surstimulés sur ces plateformes, il faut apprendre à se démarquer. En bref, tout l’enjeu est de changer d’état d’esprit employeur, il faut sortir du cadre traditionnel du recrutement et ne rien s’interdire. Aujourd’hui, la relation entre l’employé et son employeur ne se résume plus à un lien de subordination. C’est du donnant-donnant.

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